Plateforme STLA Large : on connait les motorisations compatibles grâce à Dodge

Avec la création de Stellantis, né de la fusion entre FCA/PSA, de nouvelles plateformes équiperont tous les nouveaux modèles (ou presque) des marques du groupe. STLA Small, STLA Medium, STLA Large et STLA frame, les informations sont diffusées au compte-goutte. Si on sait déjà tous les modèles qui seront dotés de ces plateformes jusqu’en 2028, ou encore que STLA Large offrira une grande variété de styles de carrosserie, les motorisations compatibles restent encore mystérieuses. Et on en sait aujourd’hui un peu plus grâce à Dodge !

Pour rappel, la plateforme STLA Large servira principalement aux berlines et moyens et grands SUV. Des modèles comme les Alfa Romeo Stelvio, Alfa Romeo Giulia, Maserati Levante, Maserati Quattroporte, mais aussi Jeep Wagonner S et Dodge Charger seront/sont basés sur cette plateforme. Et justement, Stellantis vient de dévoiler la nouvelle Dodge Charger Daytona et les motorisations qui vont avec.

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On apprend ainsi que la plateforme STLA Large est compatible avec les motorisations :

  • GME 3.0L L6 420 ch
  • GME 3.0L L6 550 ch
  • électrique 496 ch
  • électrique 670 ch

Le moteur 3.0L GME L6, alias Hurricane, n’est pas inconnu, il s’agit d’un 6 cylindres en ligne déjà utilisé aux USA chez Jeep. Vous pouvez lire ou relire « Ce moteur 6 cylindres en ligne que vous ne verrez jamais chez Alfa Romeo« . Il semble même gagner 40 ch passant de 510 ch chez Jeep à 550 ch chez Dodge.

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Concernant la version électrique, la Dodge utilise une architecture 400V (moins chère que 800V) et une batterie de 100.5 kWh. La version 496 ch promet 510 km d’autonomie, contre 418 km pour la version 670 ch. Toujours pour le moteur électrique le plus puissant, le 0 à 100 km/h est annoncé en 3.3 secondes.

Il y a donc fort à parier qu’en Europe, les futures Alfa Romeo Stelvio et Giulia, qui ne seront proposés qu’en 100 % électrique, recevront des motorisations similaires avec une batterie d’au moins 100 kWh. Il manque quand même une motorisation. Jean-Philippe Imparato, PDG d’Alfa Romeo, avait annoncé une Giulia Quadrifoglio électrique de 1000 ch avec un 0 à 100 en moins de 3 sec. Pour les versions thermiques, elles pourraient exister, il serait techniquement possible d’avoir un 6 cylindre en ligne dans une Alfa Romeo… s’il n’y avait pas de législation anti-thermique en Europe. Aux USA, ils ont encore le choix (chez Jeep et Dodge).

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5 Commentaires

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  1. Imperato et l’ancien responsable de Maserati avait bel et bien expliqué que Alfa et Maserati garderaient leur V6 Biturbo. Mais cela reste dommage que Lancia et DS ne récupèrent pas le F160 Ferrari/Maserati. Rien de plus facile pour le mettre au goût du jour.

    • Imparato c’est un exécutant, il ne decide de pas grand chose. Le V6 biturbo pourrait-il fonctionner en hybride?
      Chez Ferrari il y a le V6 hybride de la 296 GTB, il suffirait de l’emprunter, comme cela a été le cas du V6 biturbo basé sur le V8 de la Ferrari California.

      La Dodge Charger Daytona respire la puissance.

      • Il n’y a aucun problème de passer un thermique en version hybride. Le 4 cylindres Alfa est bien passé hybride chez Maserati qui en est un exemple.
        Emprunté le V6 Ferrari de la 296 il faut pas y compter, ils mettront leur Véto et rien n’empêche en tout cas de récupérer l’ancien V6 de la Ghibli (F160) pour le transférer chez Lancia

  2. En tout cas la Dodge est différente du modèle présenté au SEMA Show et elle est vraiment magnifique.
    En parlant d’alliance, celle de Nissan et Renault est bien parti pour s’envoler alors cela serait plus crédible pour FCA de lâcher PSA pour Nissan.

  3. A la différence des plateformes (de manière intelligente), Stellantis rationnalise encore ses moteurs par marché (et législation). On ne peut copier/coller ce qui est faisable aux States dans le Mercosur/Latam et en Europe.
    Exit bientôt chez nous le GME et le GSE/FireFly. Et encore plus exit une motorisation achetée à un motoriste et concurrent en l’aidant à payer sa taxe carbone. La transition entamée ici ne laissera à moyen et long terme que les Puretec (1.2, 1.6), le Nettuno, surtout les électromoteurs made in Stellantis et basta…
    Quant à détacher FCA de Stellantis, les liens capitalistiques juridiques et industriels engendrés par la fusion sont trop forts désormais, suffit de demander à John Elkann… Mais oui, une fusion avec un partenaire asiatique et japonais de surcroit aurait sans doute été meilleure. Vous la voyez la carotte…

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