Bienvenue dans ce premier podcast Italpassion dont le sujet d’aujourd’hui vous emmène dans l’univers des voitures de luxe électriques.
Un univers où les marques les plus prestigieuses doivent aujourd’hui rivaliser de créativité et de technologie pour proposer des modèles toujours exceptionnels, où pourtant le mariage entre le luxe et l’électrique semble impossible.
Entre enjeux écologiques et les dilemmes avec les attentes des clients potentiels qui tiennent au bruit de leur V12, certains constructeurs semblent prendre leur temps.
Pour en parler aujourd’hui, j’ai le plaisir d’accueillir Philippe Beaugé, directeur de la branche automobile du groupe Dubreuil, dont Trident Maserati La Roche sur Yon, qui nous accueille en son lieu pour ce podcast.
No comment.
L’interview est intéressante, mais l’avenir radieux en automobile électrique grâce à l’inventivité humaine, ça ne me convainc pas du tout.
La question c’est quand même de sortir des produits aboutis, ou de ne pas les sortir si ce n’est pas le cas. On voit que les constructeurs de luxe comme Maserati prennent leur temps sur la transition du fait des volumes limités et ont une forme de respect de leur histoire. C’est un peu hors sujet mais à partir du moment où on positionne Alfa Romeo en premium, on ne peut pas proposer une Alfa sans les fondamentaux à savoir une plateforme propulsion, un comportement très dynamique, une direction consistante et très directe typiquement Alfa, des moteurs électriques ou non qui développent 200 chevaux minimum et pour tous ces critères le Tonale ne répond pas positivement, et on peut craindre que pour la bambina ce sera encore pire avec une ligne ne respectant pas les standards de la marque. Je suis sûr que nos réactions sont lues, et j’interpelle le constructeur: j’ai beau être l’un des plus positifs ici sur le potentiel de l’électrification il ne faudra pas s’étonner que le B-SUV (était ce la priorité des clients là aussi) soit un désastre économique s’il correspond aux fuites relayées ici. A ce moment là il ne faudra pas remettre en question le potentiel de la marque mais la capacité des dirigeants actuels à concevoir des modèles qui respectent la clientèle fidèle.
Et je leur rappelle pour terminer que non, une Alfa électrique ne peut pas avoir une accélération linéaire comme une Tesla, ce n’est pas possible. Elle doit proposer plusieurs cartographies exploitant le concept DNA et reproduisant les caractères des meilleurs moteurs de la firme (twin cam notamment). Ce qu’on recherche quand on achète une Alfa – et une voiture italienne en général – c’est un caractère spécifique, ce dont parle Philippe Beaugé.