Alors que Stellantis doit officiellement publier ses résultats du 3e trimestre 2024 le 31 octobre, le groupe a décidé de dévoiler en avance les chiffres de livraisons mondiales pour Maserati, confirmant ce que beaucoup redoutaient. Au cours du troisième trimestre, la marque au trident n’a vendu que 2100 véhicules, un chiffre historiquement bas, comparable à ceux de 2012. Sur les neuf premiers mois de l’année, Maserati a enregistré 8600 ventes, contre 20 600 en 2023, soit une chute de 58 %. Cette dégringolade est loin d’être une surprise.
Il y a à peine un mois, les syndicats italiens révélaient une baisse de 75 % de la production dans l’usine de Modène, renforçant les inquiétudes sur l’avenir de la marque. Déjà au premier semestre, Maserati accusait une perte de 82 millions d’euros, un choc pour une marque qui, il n’y a pas si longtemps, affichait des résultats florissants. Pour Carlos Tavares, CEO de Stellantis, le problème ne vient pas de la qualité des produits mais plutôt d’un manque flagrant de prospects et de leads pour stimuler les ventes.
Dans ce contexte morose, la direction de Maserati a subi de nombreux changements en 2024. Un nouveau CEO a été nommé il y a deux semaines, succédant à plusieurs autres nominations de hauts dirigeants tout au long de l’année. L’objectif est clair : redresser une situation qui semble s’enliser.
Mais tout n’est pas noir pour Maserati. La récente présentation de la Maserati MC20 GT2 Stradale a enthousiasmé les amateurs de la marque, même si son prix trop élevé suscite des critiques. La marque brille aussi en compétition, notamment avec ses victoires en GT2 European Series. Cependant, ces réussites sportives ne suffisent pas à compenser le manque d’innovation produit. Maserati reste obstinément focalisée sur le tout électrique, une stratégie qui tarde à convaincre le marché. Le dernier SUV Maserati Grecale Folgore, qui est le modèle « à faire du volume », est sur le papier plus cher que et moins performant que le dernier Porsche Macan Turbo électrique (voir notre comparatif).
De plus, aucun nouveau modèle n’est attendu avant 2028, à part une Maserati MC25 Folgore, ce qui accentue la pression sur l’équipe dirigeante pour maintenir l’intérêt des clients. Ne parlons pas du championnat de Formule E, qu’aucun client, prospect ou lead de la marque ne regarde et où elle a terminé 8e sur 11.
La situation de Maserati reflète les défis d’une industrie automobile en pleine mutation. Malgré des produits de qualité, la marque peine depuis trop d’année à aligner son offre avec les attentes du marché. Le peu de leads et prospects, ne se transforment donc pas en client. La nouvelle équipe en place devra non seulement corriger ce déséquilibre mais aussi regagner la confiance des acheteurs.
Volonté d’imposer le 100% électrique sans presque aucune transition par l’hybridation, et surtout des tarifs bien trop élevés. La politique de Tavares quoi…
Les ventes baissent.
Ce n’ai pas étonnant.
Allez chez un concessionnaire MASERTI.
Demandez pour acheter une LEVANTE neuve.
Réponse atristée du vendeur.
MASERATI à arrêté la fabrication.
Monsieur TAVARES est passé par là !!!
Donc, je vais aller voir chez MERCEDES pour un GLC
hybride électrique et diesel.
Une MASERATI électrique. Je dis Non.
Dommage pour la marque MASERATI qui me plaisait beaucoup.
Monsieur TAVARES, vous êtes à côté de vos pompes!!!
J’ai eu une Maserati guibl pendant 6 ans.
Il n’y a pas de suivi chez Maserati aucune relance de leur part de ce fait je suis reparti chez Mercedes