Le nouveau Peugeot Landtrek est doté d’un moteur… Fiat !

Stellantis est toujours plein de surprises ! Sa dernière annonce concernant le Peugeot Landtrek, un pick-up qui bénéficie d’un lifting de mi-carrière prête à sourire. Cette version améliorée du Landtrek, destinée aux marchés d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Amérique du Sud, est équipée d’un moteur Fiat. Oui, vous avez bien lu : un moteur Fiat, encore une fois.

Le Peugeot Landtrek, lancé en 2020, bénéficie désormais d’un nouveau moteur diesel de 2.2 litres Multijet de 200 chevaux, associé à une transmission intégrale permanente. Ce moteur Fiat, déjà vu dans plusieurs modèles Jeep, soulève une question récurrente qui fait écho aux choix précédents de Stellantis. Pourquoi utiliser un moteur Fiat dans des modèles qui ne sont pas destinés au marché européen, mais l’éviter pour les nouveaux modèles italiens comme la Fiat 600, la Lancia Ypsilon ou l’Alfa Romeo Junior.

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Depuis plus d’un an, Stellantis a déjà intégré des moteurs Fiat dans des modèles comme la Peugeot 208 au Brésil, où la version Firefly 1.0L remplace le PureTech 1.2L dans un marché dominé par les moteurs plus petits, adaptés à l’éthanol.

Plus récemment, Stellantis a réitéré l’opération avec la Citroën C3 au Brésil, un modèle également équipé du moteur Fiat Firefly, en version 1.0L Turbo Flex 200. Avec ses 125 à 130 chevaux, il se révèle parfaitement adapté à ce pays. Cependant, cette logique semble ne pas s’appliquer aux modèles européens de Stellantis.

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Pour ce Landtrek, la question du moteur Fiat se pose une fois encore. Pourquoi les moteurs Fiat sont-ils privilégiés dans certains marchés hors Europe. Les 208, C3 et ce Peugeot Landtrek démontrent que cela est techniquement possible. Dans le cas de ce 2.2L Multijet, la cause vient probablement des émissions de CO2 qui sont plus de 150g/km. Mais, de manière générale, en Europe, Stellantis semble préférer, à l’exception de la future Fiat 500 hybride, limiter l’usage de ces moteurs Fiat optant plutôt pour des moteurs PSA 1.2L EB ou encore le 1.6L EP6. Cette stratégie de Stellantis reste, pour beaucoup, un mystère.

9 Commentaires

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  1. Le choix initial du puretech pouvait se concevoir car certainement moins couteux à produire, avec moins d’émission de CO2. Mais suite au fiasco de ce moteur, il est urgent de revenir aux firefly, quitte à le moderniser un peu (il n’est pas vieux). Il est plus facile d’améliorer une bonne base, que de sauver un moteur mal né. Gageons que la décision sur la 500 soit le prélude à d’autres réintroduction du firefly!

  2. Un vrai alfiste (ou un amoureux des voitures italiennes) refusera toujours d’acheter une Alfa Romeo à moteur PureTech. Si c’est toujours le cas dans le futur, je n’achèterais plus d’Alfa Romeo neuve (sauf à passer à un modèle électrique), et ça ne me fera pas du tout plaisir.
    Un moteur FireFly par contre je n’y suis pas du tout opposé.

  3. Mon hypothèse est la même que la vôtre. Question homologation et normes environnementales. Les marchés d’Amérique du Sud étant bien moins regardant que chez nous. Pour les Firefly du moins.

    Mais pour le 2.2 il n’y a pas d’équivalent PSA (plus en tout cas). Et jusqu’à présent c’était un moteur chinois dans le Landtrek. Alors autant mettre un moteur maison. Car le 2.2 existe toujours sous les capots des utilitaires Ducato/Boxer.

    Pour la 500 hybrida, heureusement. C’est même un choix logique vu qu’apparemment la base était prévue pour recevoir une mécanique thermique, et donc Firefly. Le moteur est encore produit donc cela aurait été contreproductif d’y adapter un puretoc. Jusqu’en 2029? Donc comme la « vieille » Panda/Pandina ?

  4. « Cette stratégie de Stellantis reste, pour beaucoup, un mystère. »

    À mon avis c’est une question de coût. Faudrait demander à Nulos directement. Maintenant qu’il n’est plus dans la boîte, il aura p-e la langue plus pendue.

  5. La raison est simple, les plates-formes sont conçues pour les moteurs PSA qui accessoirement émettent moins de CO2. Sur les autres marchés ils adaptent les plates-formes pour accueillir les Firefly mais ce sont des marchés avec des normes de sécurité et d’émissions plus laxistes, sans oublier que le Brésil réclame des moteurs compatibles éthanol. Vous citez le Fiat 600 mais sans PSA ce dernier n’existerait pas, lui mettre un Firefly voudrait dire re-homologuer la plate-forme et donc refaire les crash test, vu que dans la conception de la plate-forme il est prévu le déplacement du moteur en cas de choc or si vous changez le moteur il faut tout revoir.

  6. Mieux vaut un moteur Fiat que le Peugeot 1.2 puresteak, je pense que la réputation des moteurs Peugeot en a pris un coup et les ventes aussi 🙁

  7. En tous cas pour l’Algérie le moteur « chinoi » qui est installée sur le Fiat titano ou le Peugeot landtrek est une véritable catastrophe, il coule au bout de 40 à 60m km ,les pièces sont introuvables, la seule solution trouvée est de le remplacer par un très ancien moteur Mercedes le 5 ligne turbo ! une honte et une grande déception pour le groupe stelentis .

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