Finalement, une Fiat 500 thermique hybride made in Italy dès 2026 ?

C’est une histoire digne d’un film. La Fiat 500 pourrait finalement connaître une nouvelle jeunesse avec l’arrivée imminente d’une version hybride fabriquée en Italie. Entre les diverses déclarations des dirigeants de Fiat et les évolutions récentes de la gamme, le projet semble de plus en plus concret.

La fin de la 500 thermique et la baisse des ventes de la 500 électrique

Actuellement produite en Pologne, la Fiat 500 à moteur thermique arrive en fin de carrière. Nous avions même établi 3 hypothèses concernant son avenir. Parallèlement, la version électrique, bien qu’innovante, voit ses ventes chuter en Europe. Ce contexte laissait présager que Fiat avait tout intérêt à lancer sa nouvelle 500 italienne avec un moteur thermique hybride.

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Le courrier aux fournisseurs et le démenti

Les rumeurs d’une Fiat 500 hybride ont commencé à se renforcer il y a environ 2 mois lorsqu’un courrier adressé aux fournisseurs les invitait à se préparer à la production de ce nouveau modèle en Italie. Cependant, Olivier François, PDG de Fiat, avait initialement nié cette information. Dans une interview récente, il affirmait que la Fiat 500 ne serait désormais disponible qu’en version électrique :

« La Fiat 500 était auparavant une famille complète, avec la 500e, le modèle à moteur thermique (ICE), la 500L et la 500X. Désormais, vous n’aurez plus que la 500e. »

Olivier François PDG de Fiat

Malgré cette réduction de gamme, François soulignait son engagement à maintenir la 500e comme un modèle emblématique électrique :

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« Nous sommes très hésitants à ajouter un hybride doux [moteur thermique] à la famille 500e. C’est probablement quelque chose que nous ne ferons pas, car cela a tellement de sens en tant que véhicule électrique, et nous aimons l’idée que notre modèle iconique soit électrique. »

Olivier François PDG de Fiat

Revirement de situation

Toutefois, Olivier François a récemment changé de discours. Dans une déclaration au journal italien Corriere della Sera, il a confirmé que la production de la Fiat 500 hybride en Pologne est terminée et que la marque travaille activement à son transfert en Italie, plus précisément à l’usine de Mirafiori à Turin.

« Je peux confirmer que nous y travaillons et c’est un sujet qui me tient personnellement à cœur. La production de la Fiat 500 hybride en Pologne a pris fin et nous travaillons à la construction d’une nouvelle 500 hybride à Turin, en même temps que la variante 100 % électrique. »

Olivier François PDG de Fiat

Fiat 500 hybride et électrique sur la même base

Selon Olivier François, des discussions sont encore en cours au sein du groupe Stellantis pour finaliser ce projet. La plateforme actuelle de la 500 électrique nécessite des modifications pour accueillir un moteur thermique, un investissement conséquent mais nécessaire pour maintenir des volumes de production élevés et soutenir l’industrie automobile italienne.

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« Il y a un investissement important à faire car la plateforme de la 500 électrique nécessite des modifications importantes pour accueillir un moteur à essence. C’est possible, mais cela prend du temps : la production à Turin pourrait ne pas commencer avant 2026. »

Olivier François PDG de Fiat

Une opportunité pour Mirafiori

Le projet de production de la 500 hybride à Mirafiori offrirait de grands bénéfices à l’usine, avec une production potentielle de 100 000 Fiat 500 hybrides et 75 000 électriques par an. Cela permettrait d’éviter les mises à pied temporaires dues à la faible demande de véhicules électriques en Italie, où les ventes ne représentent que 2 % du marché.

La 500 électrique reste le cœur de notre offre, c’est un modèle qui exprime toutes nos valeurs : style, durabilité et Made in Italy. Toutefois, l’arrêt de la construction de la 500 hybride en Pologne offre de nouvelles opportunités aux usines italiennes. La Fiat 500 est l’Italie et il serait donc très logique, d’un point de vue émotionnel, de ramener l’ensemble de la production à Turin.

Olivier François PDG de Fiat

Quel moteur… FireFly ou Puretech ?

Au-delà de ce revirement de communication très surprenant en l’espace de quelques jours, une autre question se pose, quel moteur pour cette future Fiat 500 thermique hybride. On sait que l’actuelle 500 électrique a été prévue pour une motorisation hybride, donc pourquoi un lancement pas avant 2026 ?

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Est-ce que la raison de ce délai est que la 500 passerait d’un moteur Firefly à Puretech ? Ce serait, du point de vue des synergies de Stellantis plutôt logique. La 600 et la future Panda sont dotées de ce moteur Puretech. L’Alfa Romeo Milano et la Lancia Ypsilon aussi… Et rappelons que Stellantis a fermé début 2024 l’usine de moteurs de Bielsko-Biała qui produisait le moteur FireFly… A suivre, 2026 c’est encore loin !

12 Commentaires

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  1. Un jour oui, un jour non. La direction de Fiat hésite autant qu’une femme devant son placard de fringues mais qui ne sait pas quoi mettre.
    Ils jouent à pile ou face? On a quand même l’impression qu’ils ne savent pas où ils vont.

    • Toutes les marques automobiles sont confrontées à de grandes incertitudes en ce moment. Le problème vient surtout d’une communication défaillante et contradictoire… Par ailleurs ce choix n’est possible que parce que la plateforme est conçue en multi énergie, ce qui est assez malin.

  2. « Est-ce que la raison de ce délai est que la 500 passerait d’un moteur Firefly à Puretech ? »

    Hypothèse perspicace, malheureusement…

  3. Mais quelle bande de girouettes ! Mais comment paraître crédible et sérieux dans ces conditions ? À quand un vrai cap et un retour à une vraie authenticité ??? Quel image d’amateurisme cela renvoie ! Manquerait plus qu’ils lui refourguent un énième moteur Puretech ! En attendant que ça se concrétise…. si ça se concrétise…. on ne sait jamais avec eux…. que de temps perdu !!!! C’est navrant !

  4. Tout le monde dans les commentaires tire à boulet rouge sur le moteur puretech alors qu’il ne le possède pas. Et de plus il a été remplacé en janvier 2024, il n’a plus rien à voir.
    N’oubliez pas que toutes les marques automobiles ont fait un jour un mauvais moteur y compris BMW, JAGUAR, AUDI et MERCEDES, je parle même pas de RANGE ROVER 😁😉

    • Le problème n’est pas d’avoir raté un moteur, ce qui peut arriver à tout le monde.
      Avec Stellantis, le problème c’est que Tavares met ce moteur raté dans tous ses modèles européens, y compris italiens, alors que l’ex-FCA a de très bons moteurs dans son catalogue. Sans parler de l’expertise, qui est dilapidée….

    • Oui mais j’ai eu l’occasion de conduire plusieurs fois des 208 et 308 avec des PureTech, et je n’ai pas été vraiment enthousiasmé pas le PureTech. Au mieux je dirais que c’est un moteur neutre qui ne distille rien, pas la moindre émotion.
      Par ailleurs les class action pour les casse moteur PureTech ce n’est pas une invention.
      Certes toutes les marques ont pu faire des mauvais moteurs, mais le souci c’est que Peugeot persévère avec le PureTech, au point de le mettre dans toutes les nouvelles voitures Stellantis.

    • Rien à voir ? Bah si justement.
      Le problème de segmentation a été résolu ?
      La version à courroie n’est plus vendue ?
      La version à chaîne a fait ses preuves ?

      Pour le reste, avoir un moteur à problème(s) c’est arrivé à toutes les marques, le souci c’est le temps de réaction et la non-prise en charge. Ex-PSA s’est moqué de ses clients et continue à vendre l’ancienne version (à courroie humide).

  5. Ja…endlich. Verbrenner sind aber leider nur für die nächsten paar Jahre noch gut und dann? Man verschläft weiterhin die Entwicklung zum E-Auto, hat keine eigene Batterietechnologie, keine eigene Softwareentwicklung, kein Ladenetzwerk, keine know how in House – ist bei vielen Komponenten nur von Zulieferern abhängig und verpennt unterm Strich die Zukunft. Ob das so clever ist? Die Zeit wird es zeigen.
    So lange man es nicht begreift, dass es für ein konkurrenzfähiges E-Auto ein hochmodernes und hochautomatisiertes Werk, eine konsequente E-Auto-Plattform (Skateboard) und gute Softwareentwicklung im Konzern benötigt – was in der Stellantis-Gruppe sicher möglich wäre – wird nie ein gutes E-Auto das Werk verlassen mit dem man Geld verdient. Das zu verstehen ist bisher kaum einem Autobauer der alten Generation gelungen. Und mit jedem verstrichenen Jahr wächst die Konkurrenz in Fernost voran, wird stärker und stärker und in Europa klammern wir uns an den Verbrenner. Well done!

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