
L’Alfa Romeo Junior, dernier-né de la gamme du constructeur italien, suscite de nombreuses interrogations depuis son lancement. Ce B-SUV, présenté comme stratégique pour l’avenir d’Alfa Romeo, a-t-il réussi à convaincre les Italiens, ou ses premiers résultats sont-ils en demi-teinte ? Analysons les chiffres.
Un départ prometteur
Depuis son lancement commercial, l’Alfa Romeo Junior a immatriculé environ 1 800 unités en Italie, dont une écrasante majorité (87 %) de versions hybrides. En novembre 2024, le Junior a marqué des points en devenant l’Alfa Romeo la plus vendue du mois avec 1 104 immatriculations. Ce chiffre dépasse les performances du Tonale (877 unités), du Stelvio (537 unités) et de la Giulia (99 unités) sur la même période. Il s’agit d’une première victoire pour ce nouveau SUV compact.
Cependant, comparé au Tonale, les résultats sont moins impressionnants. Pour rappel, le Tonale avait enregistré 4 620 immatriculations l’année de son lancement en Italie en 2022, et 18 788 en 2023. Pour que le Junior soit considéré comme un véritable succès, il devrait atteindre une moyenne d’au moins 1 000 immatriculations par mois sur l’ensemble de l’année. En l’état actuel, il faut que le Junior tienne le rythme du mois de novembre.
En novembre, le Junior s’est classé 29e dans la liste des 50 modèles les plus vendus en Italie, surpassant le Tonale (39e). Cependant, cette performance ne doit pas masquer les difficultés à venir. Les ventes globales d’Alfa Romeo montrent une tendance inquiétante : la Giulia devient un modèle de niche, tandis que le Tonale voit ses chiffres s’essouffler. Le Stelvio, réalise un score toujours honorable pour un modèle lancé en 2016.
Le contexte économique
La performance modeste du Junior s’inscrit dans un contexte difficile pour Alfa Romeo en Italie. Entre janvier et novembre 2024, les immatriculations de la marque ont chuté de 14 %. Un recul, amorcé dès mars 2024 (un article est à venir sur ce sujet).
Pourtant, le Junior bénéficie d’un positionnement tarifaire attractif. Proposé à partir de 29 500 € pour sa version hybride légère (mHEV) de 136 chevaux, il est plus accessible que le Tonale, dont le prix d’entrée en 2022 était de 35 400 € pour une motorisation similaire. Malgré cet avantage, les résultats montrent que le prix seul ne suffit pas à séduire massivement les acheteurs, surtout dans un marché saturé de SUV compacts.
Un rôle clé dans la relance d’Alfa Romeo
Tenant compte de ce début prometteur, le Junior reste une pierre angulaire de la relance d’Alfa Romeo. Avec un objectif de 80 000 ventes globales en 2024, la marque mise sur ce modèle pour financer ses futurs projets, notamment le lancement d’un nouveau Stelvio en 2025, d’une berline Giulia en 2026, et d’un Tonale revisité en 2027. Si le Junior échoue à attirer davantage de clients, cela pourrait avoir un impact sur la stratégie à long terme d’Alfa Romeo.
Bide ou succès ?
Selon les premiers chiffres, et surtout les ceux de novembre 2024, l’Alfa Romeo Junior pourrait rencontrer le même succès que le Tonale. Avec des ventes qui progressent doucement mais sûrement, le modèle montre qu’il a sa place sur le marché. Cependant, pour devenir un véritable pilier de la gamme Alfa Romeo, il devra maintenir un rythme de ventes plus soutenu et séduire un public plus large, en Italie comme ailleurs. A suivre !
87% de ventes en version hybride, et un seul moteur pour le moins contestable, pas la peine de chercher plus loin les raisons de ventes décevantes.
Seulement 13% de ventes en électrique, cela souligne les freins à l’achat de voitures électriques.
Toujours rien pour succéder à la Giulietta, là est la principale raison d’un bide annoncé pour un véhicule pourtant intéressant en version… hybride.
Je suis alfiste et pourtant je n’envisage pas une seule seconde d’acheter un Milanior. Je ne suis même pas aller le voir en concession (la plus proche a changé d’enseigne).
Difficile aujourd’hui de vendre une voiture avec le moteur puretech!!! Pas la peine de chercher les freins à un succès
C est bien ce que voulait la marque, renouveler sa gamme produits et éviter de s enfoncer et disparaître dans les clichés cités ici dans tous les commentaires, les mêmes qui de toute façon fantasment toujours sur la même chose mais ne peuvent plus ou pas acheter fiscalement..donc cqfd
Le junior capte de nouveaux clients et prépare ainsi un nouvel avenir à la marque..c est difficile, ça se fait pas du jour au lendemain ou en un claquement de doigts c est certain
N’ y aura t’il jamais moyen d’ avoir un DIESEL de 163 cv ??? C’est extraordinaire de toujours aller contre le sens des potentiels clients !!!
Ouf tavares n’ est plus donc c’ est déjà positif …..
Et j’ oubliais : en 4 cylindres svp! Arrêtons ces moulins à café de 1200 cc !!!
Un moteur qui n’ est pas un Bon moteur italien. Du coup ce n’est plus une vraie Alfa.
A questionable hybrid engine, as Stanislas commented. The Alfa Romeo Junior is indeed equipped with the (hybridised) 1.2 Puretech engine from Stellantis. A motor which had/has – the least one can say – its flaws. Why did Alfa Romeo not opt for the 1.6 Puretech? This engine has a far better reputation.
Cette voiture est une trahison industrielle, autant dans le fond que dans la forme. Je n’arrive vraiment pas m’y faire. Tout sonne faux ! Ça me désole et la suite me fait tellement peur !
Déjà que cette voiture n’a rien d’une Alfa Romeo mais en plus ne pas la proposer en diesel et en 100% thermique et miser quasiment tout sur une version électrique accompagner d’une pauvre hybride dérivée de chez Peugeot montre l’incompétence des décideurs, ou alors ils veulent tuer ce qu’il reste d’Alfa Romeo. Vendez Alfa pendant qu’il est encore temps et Maserati avec SVP avant qu’elles ne finissent comme Rover pour Alfa et De Tomaso pour Maserati.
L avant ressemble a une 2008 et l’arrière a une Citroën
Changez de lunettes
Rien d’étonnant , ça va faire un flop , trop chère, et image de Peugeot.
Je l’ai vue , c’est une Peugeot …. mettez le moteur de la 4c deja et point barre , ce sera une voiture de niche , et alors , c’est le futur d’alfa et c’est comme ça.
Ce n’est pas pour defendre la Junior, mais le travail des ingenieurs Alfa Romeo l’ont totalement différenciee la 2008. Le design est bien specifique, et n’a absolument rien d’une Peugeot. La version Veloce est très très bien, voir l’essai d’Alexandre et d’autres YouTubers pour se convaincre que c’est une vraie Alfa Romeo. La version hybride PureTech et la version electrique de 156 ch sont moins convainquantes.
Avec une version thermique hybride qui ne soit pas avec un PureTech la Junior aurait tout de suite un interet superieur pour beaucoup.
Le démarrage du Junior est poussif, il faudra attendre une année pleine de commercialisation en Europe pour avoir une idée plus précise du potentiel de ce nouveau modèle.
Les objectifs commerciaux en Europe sont d atteindre à minima 50.000 unités annuelles et si possible autour de 75.000 en rythme de croisière.
Il reste à savoir si la gestion calamiteuse de la marque par le duo Marchionne/Elkann n a pas ruiné durablement le potentiel commercial d Alfa en Italie comme en Europe.
La question à se poser est, que sera l’avenir d’Alfa dans le contexte actuel, Carlos Tavares parti et fervent » supporter » des voitures sportives , qu’en sera t’il de toutes les marques du groupe Stelantis.
Quelques une vont sûrement disparaîtres sur l’hôtel de l’économie du groupe.
J’ai eu 4 Alfa Romeo. Mais Je pense qu’on va droit vers la faillite de la marque avec des produits pareilles. Après on peut essayer de se rassurer: Alfa c’est le Phoenix de l’automobile, beaucoup de haut et de bas. Plusieurs fois quasi morte et chaque fois c’est repartit. Mais combien de fois peut on encore se tromper? l’autre jour quelqu’un est passer à coter de ma voiture, une dame d’environ 30 ans, pas une gamine quoi, qui demande a son chéri: c’est quoi cette marque Alfa Romeo? ….ça fait mal…
S’ils veulent du succès, il est temps de revoir leurs conditions de vente ! J’ai une 208 GT LINE qui arrive en fin de financement ! je suis allé voir chez Alfa pour une Junior Hybride ! premières réflexions : l’Hybride ne me paraît pas très performant au niveau du système électrique ! Ensuite, aucune condition et chose que j’ai trouvé étonnant sans me le signaler bien évidemment (je l’ai vu en analysant l’offre arrivé chez moi) on me compte 450 € pour livraison d’usine ! Du coup, ça m’a complètement refroidi et je vais garder ma 208…la courroie et la crépine ont été changées. Lorsque j’ai appelé le vendeur, il m’a dit que c’était les frais de livraison et de nettoyage, je lui ai répondu que de un je payais ma voiture et que du coup il était normal de recevoir les documents et de deux j’achetais une nouvelle voiture donc qu’il était normal qu’on me la livre propre ! j’ai décliné l’offre……soit je garde ma voiture soit je me tourne vers une autre marque ! je suis très déçu ! Et dire qu’après on vient dire que Stellantis va mal !
Ma foi… J’attends de voir la carrière commerciale de cette Junior… mais personnellement, je suis plutôt sceptique pour le moment.
Et pourtant, je l’ai essayée, et je l’ai même… adorée ! En version Elettrica 156ch, elle est très plaisante à conduire, agile, vive. Elle manque peut-être un peu de pep’s pour une Alfa, mais pour une voiture du quotidien, elle s’en sort bien. Et la cerise sur le gâteau, c’est sa sonorité plutôt rauque, très virile pour une électrique : on est loin du bruit de soucoupe volante des moteurs Renault e-Tech, par exemple. Là dessus, Alfa a fait du bon travail et je suis sorti de mon essai plutôt agréablement surpris.
Maintenant, si je suis sceptique, c’est tout simplement parce que je suis… un alfiste. Non pas qu’en tant que tel, je vais crier au scandale de la Peugeot déguisée qui n’a pas de V6 Busso, loin de là ! Il faut vivre avec son temps, et si Alfa doit passer par la banque d’organe électrique PSA pour survivre, qu’il en soit ainsi.
Non, ce qui m’ennuie, c’est que j’attends d’une Alfa qu’elle soit unique sur le plan stylistique et avant-gardiste sur le plan mécanique. Et sur ces deux points, on est dans le domaine du « oui, mais… ».
Je déteste les SUV, mais la ligne de cette Junior me plaît : elle ressemble plus à une grosse compacte qu’à un petit SUV, et j’aime bien. Mais des détails me rappellent qu’il s’agit bien d’un SUV, et surtout, d’un 2008 : le capot haut, par exemple, n’inspire pas la finesse, et quand on la regarde de 3/4 face, on reconnaît la silhouette de la Peugeot dont elle dérive. La faute au pare-brise et aux vitres latérales, que la sochalienne semble partager avec notre milanaise… et en partie avec le Mokka.
Donc, j’aime bien, oui, mais ces détails m’empêchent d’avoir le coup de coeur. Je reconnais toutefois que les designer de chez Alfa ont fait du bon travail pour obtenir une bonne différenciation avec les contraintes qu’ils avaient. Mais quand on parle d’une Alfa, ça reste difficile à avaler.
Côté mécanique, le moteur électrique, ça ne me dérange pas, au contraire : il faut accepter que même Alfa doive prendre ce virage, et j’avoue cette Junior est le tout premier véhicule électrique que j’ai conduit… ce qui m’a totalement convaincu, moi qui ne jurais que par les Twin Spark, Busso, Bialbero et autres boxer dans le temps. Mais la base e-CMP, quoi…
Qu’on se comprenne bien : je n’ai rien contre la base e-CMP, c’est une très bonne plateforme. Mais comment fait-on avaler aux clients Alfa que ce nouveau modèle reprenne les soubassements d’une Peugeot sortie il y a déjà quelques années, alors même que la STLA Small est en approche ? Surtout à un prix aussi élevé.
36k€, il paraît que c’est le prix normal d’un B-SUV électrique… mais quand même ! Payer largement plus de 30 000€ pour une voiture qui a la même base d’une 208, ça fait un peu mal. Quand bien même il s’agirait d’une Alfa et peut-être bien de la meilleure déclinaison de la 2008 chez Stellantis.
Une Giuilietta QV, le fin du fin de la gamme, s’échangeait contre 33 000€ (ou pas loin des 38k si on compte l’inflation jusqu’à aujourd’hui)… Ok, pas la même époque, pas le même type de motorisation… mais malgré ça, moi client lambda, j’ai un peu de mal à avaler la pilule de devoir admettre que pour le prix d’une compacte haut de gamme, j’ai à peine l’entrée de gamme électrique d’un SUV du segment inférieur.
Après, il y a bien la version hybride…. mais bon, 1.2 PureTech ? 3 cylindres ? Dans une Alfa ? Je suis pas sûr…
Du coup, j’ai vraiment du mal à comprendre la stratégie d’Alfa : il est clair que la Junior va se mettre à dos les exigeants Alfistes, car trop Peugeot, pas assez novatrice mécaniquement (malgré la version Veloce, qui n’inaugure rien et reprend ce qui constitue l’Abarth 600), et surtout, chère dans l’absolu (et ça, je ne comprends pas que les testeurs ne le mentionnent pas plus que cela).
Elle va donc s’adresser à un nouveau public ? Oui, mais lequel ? Ceux qui se renseigneront un minimum sauront qu’il s’agit d’un 2008 à la milanaise. Après tout, ça peut peut-être marcher, tout comme la Corsa a réussi à attirer du public en étant une 208 à l’allemande. Mais ils sauront surtout que l’entrée de gamme thermique est composée de ce PureTech à la réputation sulfureuse, malgré les efforts entrepris pour le fiabbiliser : à ce niveau, il me semblerait plutôt que seuls les Peugeotistes seraient prêts à adopter cette motorisation, mais dans ce cas, ils opteraient plutôt pour le 2008.
Bref, pour moi, la Junior va devoir trouver son public en essayant de convaincre du monde, tout en se basant de la fan-base Alfa : sacré défi !
Et personnelement, je trouve vraiment cette stratégie étrange : le passé a largement montré que la marque Alfa Romeo a beau être forte et emblématique, sa clientèle est particulièrement exigeante et ne répondra présente que si on lui offre des arguments sur mesure.
Il suffisait juste de se demander pourquoi l’Arna, qui était une vielle Nissan rebadgée, n’a pas marché, pourquoi les premières Alfa de chez Fiat ont été boudées, et pourquoi la 156, elle, a cartonné alors même qu’elle était aussi une Fiat redessinée…