La future Lamborghini Huracán mise aussi sur l’hybride rechargeable

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Après une décennie de commercialisation dans le panthéon des supercars, avec presque 20 000 exemplaires produits, la Lamborghini Huracán s’apprête à passer le flambeau à sa digne héritière. Prévue pour une révélation en fin d’année prochaine, la remplaçante de ce modèle emblématique sera sur les routes en 2025 avec un grand changement côté moteur.

La nouvelle venue chez Lamborghini se démarque par une évolution sous le capot : adieu le V10 au timbre si caractéristique, et place à un V8 biturbo hybride rechargeable (PHEV), en provenance du groupe Volkswagen, promettant toujours plus de performances.

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Ce moteur V8, déjà en vedette sous le capot du Cayenne Turbo E-Hybrid, délivre une puissance de 739 ch et un couple de 950 Nm. Si on ignore les performances dans la future Huracan, ce moteur est déjà attendu pour propulser l’Urus à plus de 820 ch. En comparaison, il surclasse le V10 5.2 litres actuel de l’Huracán par près de 200 ch, un bond en avant significatif. Et, toujours pour donner un ordre d’idée, le Porsche Cayenne Turbo E-Hybrid de 2,6 tonnes est capable de bondir de 0 à 100 km/h en seulement 3,7 s.

Le passage à l’hybride rechargeable ne sera pas sans conséquences sur le prix. La nouvelle Huracán PHEV devrait s’afficher à bien plus de 250 000 €, un tarif qui, bien qu’important, reste en deçà du demi-million demandé pour la Revuelto, l’autre nouveau modèle de la marque, doté d’un nouveau V12, lui aussi PHEV.

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Lamborghini et Ferrari ont tout compris

Avec son nouveau moteur V8 hybride rechargeable, et après le V12 PHEV de la Revuelto, Lamborghini renouvelle intelligemment la gamme en gardant des moteurs de hautes performances, restant fidèle à l’ADN de sa marque, tout en suivant les tendances écologiques actuelles.

Ferrari avait déjà montré la voie avec sa SF90 V8 PHEV de 1000 ch, et les plus récentes 296 GTB et GTS V6 PHEV de 830 ch. Deux modèles au final très performants et très peu malusés, environ 3000 € en France, même avec le barème 2024…

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Stellantis aurait peut-être dû investir dans des motorisations V6 PHEV pour Maserati et Alfa Romeo plutôt que mettre 1,5 milliard chez Leap Motors… et tout miser sur des modèles 100 % électriques.

11 Commentaires

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  1. Le dernier paragraphe dit tout: Stellantis avec Alfa Romeo et Maserati auraient du investir dans les V6 PHEV, plutôt que de miser uniquement sur la fadeur des piles électrique dont les acheteurs se détournent après en avoir eu. Il n’y aurait pas moyen d’emprunter le V6 hybride de la Ferrari 296 GTB?
    Il parait que cette Ferrari est géniale à conduire, et le malus reste minime.

    • Stanislas

      Non seulement elle est géniale à piloter mais c’est le summum dans la catégorie. Rien n’empêche d’acheter le système hybrider et l’adapter sur chaque V6 (en l’installant aussi sur l’ancien V6 de Maserati revendue à Lancia) mais Tavares est trop radin pour cela.

        • Sauf que je vois mal Ferrari céder son V6 alors qu’ils en attendant encore beaucoup de celui-ci et qu’il a en plus gagner ses lettres de noblesse en GT3 en gagnant sur le Nurburgring cette année qui est un sacré exploit en soit et cela a mis Porsche et Audi dans une rage noire!

      • Et sur l’ancien V6 biturbo de Maserati présent dans la Ghibli en essence et diesel car c’est lui qui a servi à l’élaboration du système avant la sortie du V6 Ferrari, d’où le fait qu’il pourrait être le moteur qui soit cédé à Lancia comme cela chaque marque aurait son propre V6 et cela permettrait de laisser le 6 cylindres PHEV conçu par FCA de le céder aux marques américaines comme Jeep, Dodge et Chrysler qui est la marque en plus mauvaise état du groupe (alors qu’il pourrait reprendre la plateforme de la Ghibli, Quattroporte 6 et du Levante. Avec ce V6 cela permettrait aux gros rouleurs de viser Lancia et d’avoir un prix moins conséquent que Maserati avec un produit performant et luxueux mais une gamme en dessous de Maserati. Mais comme l’a annoncé Tavares, si cela coûte en investissement (achat à nouveau du moteur à Ferrari), il veut pas en entendre parler.
        Ce mec est un rat qui ressemble de plus en plus à Goshn!

        • C’est le problème des costs killers, qua ce soit Ghosn ou Tavares, ils ne voient que ce qui est rentable en réduisant les coûts. D’où les multiples versions de la même voiture simplement rebadgée selon les marques, avec un habillage un peu différent.
          Peugeot e-2008, Jeep Avenger, Opel Mokka, Fiat 600e, bientôt le B-SUV Alfa, la même voiture avec de menues différences. Sauf qu’un acheter d’Alfa Romeo attend autre chose qu’une énième version de la même voiture avec le pire de tout, un moteur identique qui existe ailleurs.
          Mais VAG fait exactement pareil avec ses marques. Il y a quelques années j’avais visité l’usine Volkswagen et ses musées à Wolfsburg. Sur la même chaine de production on voyait des Volkswagen et des Seat. Les snobs achètent des Audi, ceux qui ont de moins de fric achètent la même voiture badgée Skoda ou Seat.
          Stellantis fait pareil avec ses SUV compacts à l’usine de Tychy, tout comme les Tonale et Hornet sortent des mêmes chaines (quoiqu’ils se sont donné la peine d’offrir des motorisations différentes).

          • C’est une mode lancée par les 3 groupes américains et les businessman sont des incultes car si ils apprenaient l’histoire, ils verraient que c’est un fiasco et cela les a mené à leur perte. Mais non on recommence les mêmes erreurs ailleurs.
            Enzo Ferrari avait l’habitude de dire que l’on ne fait pas de bénéfices en faisant des économies mais en investissant dans la recherche et développement et on voit où en est sa marque aujourd’hui… au sommet du monde automobile.

          • Marchionne a aussi fait des erreurs stratégiques, on ne peut que le constater comme ce fut le cas de ne pas sortir la Giulia en Break alors que c’est en Europe quasiment avec ce type de carrosserie que les berlines se vendent, d’avoir massacré Lancia.

  2. Koeninseeg aussi est un exemple en la matière. Ou il y a aussi le système des clones comme Toyota/Subaru avec la GT-GR86/BRZ, la même voiture mais avec des réglages tellement différents que l’on a vraiment l’impression d’avoir 2 voitures totalement opposées dans le pilotage car l’une est fait pour le Toug et l’autre pour le circuit.
    Mais faire des clones qui ont le même style de pilotage ou de conduite ou l’on change que la carrosserie et l’intérieur, c’est un fiasco dont les américains en ont subi les conséquences.

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