La Fiat 500 est une icône du design italien, qui a séduit des millions de conducteurs depuis son lancement en 1957. En 2020, la citadine s’est réinventée en version 100 % électrique. Mais cette nouvelle 500 électrique sera-t-elle commercialisée aux États-Unis, un marché où la marque a connu des difficultés par le passé ?
Un premier essai raté
En 2013, Fiat a tenté de vendre une 500 électrique aux USA, sous le nom de 500e. Il s’agissait d’une version adaptée de la 500 thermique, équipée d’une batterie de 24 kWh et d’un moteur de 111 ch, offrant une autonomie de 140 km.
Ce modèle était destiné à répondre aux exigences de la Californie, qui imposait aux constructeurs de proposer un certain pourcentage de véhicules à zéro émission. Mais Fiat n’a jamais caché son manque d’enthousiasme pour ce projet, qui lui faisait perdre de l’argent à chaque vente.
Le PDG de Fiat Chrysler Automobiles (FCA) à l’époque, Sergio Marchionne, avait même déclaré : “Je vous en supplie, ne l’achetez pas”. La 500e était vendue à un prix très bas, de 32 500 $, et bénéficiait de fortes incitations fiscales, mais elle n’a pas réussi à séduire les Américains, qui lui préféraient des modèles plus spacieux et plus performants. En 2019, Fiat a annoncé l’arrêt de la production de la 500e, ainsi que de la 500 thermique, aux USA, faute de demande.
Une nouvelle génération plus ambitieuse
En 2020, Fiat a dévoilé la nouvelle génération de la 500 électrique, qui n’a plus grand-chose à voir avec la précédente. Il s’agit d’un modèle entièrement conçu pour être électrique, qui repose sur une nouvelle plateforme dédiée, appelée Mini. La nouvelle 500 électrique propose deux capacités de batterie : une de 23,8 kWh, offrant une autonomie de 185 km, et une de 42 kWh, offrant une autonomie de 320 km. Le moteur développe 118 ch, ce qui permet à la voiture d’atteindre une vitesse maximale de 150 km/h et de passer de 0 à 100 km/h en 9 secondes.
Côté design, la nouvelle 500 électrique conserve les traits caractéristiques de la 500, tout en affichant une allure plus moderne et plus élégante. Elle se décline en trois versions : berline, cabriolet et 3+1, avec une petite porte arrière supplémentaire.
Un retour annoncé aux USA
La nouvelle 500 électrique a été lancée en Europe en 2020, où elle a rencontré un certain succès, notamment en France et en Allemagne.
Fort de ce succès, Fiat a annoncé son intention de relancer la 500 électrique aux USA, où la demande pour les véhicules électriques est en forte croissance. Olivier François, le PDG de Fiat, a déclaré, lors de notre dernier voyage de presse à Turin, que la nouvelle 500 électrique reviendrait aux USA en 2024. Et en effet, voici ce qui est affiché sur le site Fiat USA.
Il s’agira d’un modèle spécifique pour le marché américain, qui arrivera au printemps 2024. Le prix et les caractéristiques de cette version n’ont pas encore été révélés, mais on peut s’attendre à ce qu’elle soit proche de la version européenne. Aux dernières nouvelles, Olivier François n’avait pas des ambitions très élevées pour ce modèle aux USA, indiquant que 10 000 ventes par an seraient bien.
Fiat espère ainsi reconquérir les consommateurs américains. La nouvelle 500 électrique sera-t-elle capable de relever ce défi ? Réponse dans quelques mois.
Quand tu perds 5000€/500 électrique, tu m’étonnes que tu veux pas que les clients les achètent et Sergio a énormément regretté cette tentative et la dit à maintes reprises
Les américains sont beaucoup plus enthousiastes pour les nouveautés que ne le sont les européens.
La Fiat 500e nouvelle version peut plaire dans certaines villes.
Mais bien sûr… les américains sont comme les européens, ils aiment les moteurs thermiques avant tout et même sûrement autant qu’aux Japon sinon plus car cela fait partie de leur culture.
Tout comme l’Italie ou la Suisse qui à juste titre marche à reculons question électrique voir le Luxembourg, la Belgique ou le Lichtenstein.
Les américains achètent bien des Tesla, preuve que certains ne sont pas hostiles aux voitures électriques.
Il y a une frange de la population qui est pour, donc la Fiat 500e peut y rencontrer un certain succès.
Le souci n’est pas qu’il y ait des voitures électriques, mais il faut qu’on ait le choix entre le thermique, l’hybride, et l’électrique.
Alors pourquoi les sondages de ceux qui ont acheté des voitures électriques ou qui étaient pour en acheter une, est passé de plus de 80% à même pas 30% depuis le début d’année et que quasiment 60% des acheteurs sont revenus au thermique?
Tesla se vend bien là bas mais au bout de 3 ans elles sont parfois des problèmes impossibles à résoudre ce qui commence à faire fuir les clients à toute vitesse.
À part Tesla les ventes de toutes les autres marques s’effondrent comme un château de carte alors que Lexus eux cartonne plein pot avec leur hybride.
Alors je vois pas comment la 500e va se vendre, il faut voir la réalité en face.
C’est bien pour ça que je dis qu’il faut laisser le choix aux clients, et non pas tout miser sur l’électrique.
Effectivement beaucoup de ceux qui ont acheté une voiture électrique reviennent au thermique.
Sauf que si Stellantis s’entête dans le tout électrique et ne mise plus sur les V6 hybride (alors qu’ils en ont 3 fantastiques si on compte aussi le premier V6 Ferrari/Maserati), la chute sera brutale et même Tavares qui pousse maintenant aux tout électrique à peu des prochaines élections en Europe et au USA car beaucoup veulent calmer le jeux pour l’électrique car non seulement elles sont pas aux points et accumulent les problèmes au bout de 2 ou 3 ans (parfois comme cité, irréparable surtout chez Tesla), mais les nombre de gens qui vont se retrouver aux chômages va être gigantesque.
De plus cela laisse un marché énorme pour les chinois qui eux s’implantent partout avec leur VE qui se vendent comme des petits pains! A cela on ajoute chez Stellantis le fait qu’il mise tout sur le PURETOCH (comme dit Dav) et on est pas loin de la faillite pour Alfa, Lancia et Abarth et bientôt Fiat vu que PSA veut leur piquer le marché en Amérique du Sud!
C’est d’autant plus étonnant que Tavares émettait des réserves sur le tout électrique il n’y a pas longtemps.
Le passage de certaines marques comme Alfa Romeo au tout électrique d’ici 3 ans semble insensé (sauf revirement toujours possible).
La Fiat 500e se vends bien en France et en Allemagne, mais pas bien ailleurs, et Stellantis ne se pose pas de questions?
Ça revient à dire que ce sont aux clients de s’adapter, et s’ils ne sont pas contents ils peuvent aller se faire voir.
Hélas c’est exactement cela et c’est ce que les clients vont faire justement.
Et cela sera encore pire pour Lancia et Alfa aux USA si elles passent comme prévues au tout électrique. Ford s’effondre, GM patauge, Jeep pareille, Dodge et Chrysler ont pas encore commencé mais n’annonce rien de bon quand on voit le désintérêt qu’avaient les clients pour la Dodge VE au SEMA.
C’est effectivement possible que tout s’écroule pour certaines marques qui misent tout sur l’électrique.
Malheureusement oui.
Dans un sens on pourra se dire que l’on eu la chance de connaître l’âge d’or de l’automobile.
Des que l’on a gouté à la 500e on ne peut p’us s’en séparer.
Concept électrique léger, le seul qui a de l’avenir.
Les allemands construisaient des tanks thermiques, ils sont passés aux super-tanks électriques de 2.5 à 3.5 tonnes!
Avec nos 2 500 on accumule plus de 180’000 km en moins de 2 ans, et toujours plaisir renouvelé.
Et on peut aller partout en ville, et à 85Kw de puissance de charge, no problème en voyages.
Qu’on se le dise, mais les lourdes, comme les mammouths en leur temps, mourront de leur belle mort.
Pas que les allemandes car quand on voit Lotus qui était:
“Light is right!”
C’est devenu:
“the heavier it is, the better it is”
Pour l’instant c’est plutôt les voitures légères qui rejoignent les mammouths 🦣 aux musée d’histoire naturelle et même Catheram en fait les frais!!