Fiat : marque n°1 du groupe Stellantis

En 2022, Fiat a été la marque la plus vendue au monde parmi les 14 marques qui composent le groupe Stellantis.

L’entreprise turinoise a en effet vendu 1.2 million d’unités sous son logo sur la planète, en comptant cependant Abarth et Fiat Professional.

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Ses points forts sont notamment l’Amérique du Sud où Fiat possède une part de marché de 13.6%. Les volumes écoulés là-bas représentent un bon tiers de son mix mondial, avec un total de 430 000 unités. Et c’est d’ailleurs au Brésil, marché le plus important de ce continent, que Fiat performe avec une part de marché dans ce pays de 21.9%, soit la place de leader.

Le Strada, meilleure vente de Fiat au Brésil

Le pick-up Toro est la meilleure vente au Brésil pour les pick-ups de segment C. La Cronos s’est aussi bien comportée, avec une hausse de +49% en 2022 par rapport à 2021. Le SUV compact Fiat Pulse a dépassé des 50 000 unités en 2022.

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Elle est aussi n°1 en Italie mais aussi en Turquie, où est fabriquée la Fiat Tipo (vendue là-bas sous le nom de Fiat Aegea). En Turquie, la part de marché de Fiat atteint 18.7%.

A noter que la 500E est la voiture électrique la plus vendue du groupe Stellantis, avec 66 000 unités écoulées en 2022, soit la moitié des ventes totales de la gamme Fiat 500. Elle est n°1 des véhicules électriques en Italie, n°2 en Espagne et n°3 en Allemagne.

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On retiendra ainsi que l’Europe ne fait pas tout pour Fiat ni pour Stellantis en général. On retiendra également que la performance de Fiat en Amérique du Sud sauve la marque en général et assure son avenir global. Enfin, il est à noter que Fiat s’en sort honorablement en Europe avec une gamme pourtant hyper-vieillissante (Panda, 500 thermique, 500X, Tipo, Ducato). Mais il est malgré tout temps de sortir des nouveautés, comme cela est prévu dès 2023

11 Commentaires

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  1. L’Europe n’est plus un Eldorado de l’automobile alors je comprends que Fiat se donne la peine en Amérique du Sud.
    Le problème, c’est plutôt Peugeot, DS et Citroën qui ne vend quasiment qu’en Europe.

  2. Les dividendes versés aux actionnaires sont devenues du délire et insensées.
    25% de la somme devrait partir en liquidité de secours (placement).
    25% du reste dans la R&D.
    Voir créer des pôles historiques et d’entretien pour chaque marque.

  3. On sent bien que le marché n’est plus en Europe sur des modèles hyper techno pour les particuliers avec le succès de Dacia. Fiat peut proposer quelque chose de plus élégant et a une énorme expérience en matière de citadines, encore faut il l’exploiter au lieu de tout le temps changer d’idée. Mais on voit qu’il y a une grande opportunité de redevenir un acteur majeur en Europe du nord.

  4. Dommage la pulse pourrait bien se vendre en Europe, je reste persuadé qu’il n’avait pas besoin de psa, il suffisait de donner un peu moins au actionnaires

      • Oui ils auraient dû transférer Marelli dans une autre branche du groupe pour ne pas que ça soit dans stellantis maintenant MM c’est japonais/ américain 😞

        • Le mieux aurait été de donner son indépendance à Magneti Marelli comme ce fut le cas pour New Holland au sein de la Galaxie Exxor car Faurecia à côté c’est un nain de jardin.
          Stellantis va finir comme Ford GM ou Chrysler, en pleine période de crise… il va s’écrouler comme un château de carte à moins de supprimer DS et le remplacer par Citroën (mais Peugeot ne le permettra pas car ils n’ont jamais voulu reconnaître que l’image du chevrons est plus prestigieux que le lion).
          Abarth: famille 500 et sportive légère.
          Fiat: Low-cost et panda
          Peugeot-Opel: Généraliste
          Citroën, Chrysler, Lancia: Prenium
          Alfa, Dodge: Sport
          Jeep Maserati: Luxe sportif
          Ferrari: SuperCars
          Et encore Fiat pourrait sans problème supprimer son nom et logo (comme sous New Holland) et le faire remplacer par Abarth qui elle, au passage, aurait besoin d’Alpine et Lotus pour faire une nouvelle sportive central ensemble.
          Peugeot c’est au même niveau que Fiat question standing comme Opel alors qu’un des 3 disparaissent c’est pas grave.
          Mais Peugeot se croit être plus que ceux qu’ils sont depuis des décennies, la preuve en endurance ou ils ont rien à y faire (au lieu de Maserati qui aurait pu partager des éléments avec Ferrari), alors que cela n’appelle aucune valeur ajoutée (produit derrière néant comme Renault en F1 à l’époque qui fut intelligemment remplacé par Alpine plus prestigieux).
          Le seul problème énorme encore c’est de passer Chrysler en marque prenium et cela risque de prendre 1 à 2 décennies.
          Là le plan actuel j’ai du mal à y croire mais je ne suis pas Madame Irma.

          • Juste un petit détail : Ferrari ne fait pas partie de Stellantis. Supprimer Fiat pour Abarth ? Quel intérêt ? Jeep n’est pas une marque de luxe, loin de là.

    • Marchionne a fait autant de bien que d’erreurs sous son règne. Avoir loupé l’association avec Mazda à l’époque se ressent très très fortement (surtout pour essayer d’en remettre une couche avec GM qui est un Peugeot made in USA 🇺🇸).
      Maintenant si chaque marque pouvait récupérer son indépendance dans le groupe comme ce fut le cas pour Ferrari avec Stellantis en Gendarme 👮‍♀️ de contrôle)… c’est cela la réelle solution.
      Mais Tavares est mille fois mieux que Marchionne car lui a compris qu’en faisant du qualitatif au lieu de faire du quantitatif les marges et bénéfices sans ressentent, mais il faut limiter le nombre de modèles et d’exemplaires chez les prenium, Sport et luxo-sportif comme le fait Ferrari pour sa marque et surtout créer un centre de formation de SAV qui soit le plus exemplaire possible qui est la bête noire sur les beaux résultats.

      • « comme ce fut le cas pour Ferrari avec Stellantis en Gendarme 👮‍♀️ de contrôle »
        Ferrari et Stellantis n’ont rien à voir. Le seul point commun qu’ils ont est d’avoir le même actionnaire principal : Exor.

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