Alexandre
La prochaine Fiat 600 électrique s’apprête, elle aussi, à revêtir la signature Abarth, c’est ce qu’à confirmer Olivier François, directeur de la marque Fiat, au magazine Autocar.
Ce SUV compact survolté viendra épauler la 500 pour devenir la seconde voiture électrique estampillée Abarth, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère de modèles depuis le retrait de la 124 Spider en 2019.
Olivier François, PDG de Fiat et d’Abarth, préfère garder le mystère autour de ce SUV sportif. Toutefois, lorsqu’il est question de la faisabilité d’une Abarth 600, il n’hésite pas à dire : « C’est une évidence.«
Prévu pour faire son entrée au début de l’année 2025 (la même intervalle de temps qu’entre l’arrivée de la Fiat 500 et celle de sa déclinaison Abarth), l’Abarth 600 ne manquera pas d’apporter une augmentation significative de puissance par rapport au modèle de bas.
Dans le cas de la 500, le moteur plus réactif injecte une puissance et un couple grimpant respectivement à 154 ch et 235 Nm de couple. Pour rappel la 500 standard, c’est 118 ch et 200 Nm. Si le 600 est soumis à une augmentation similaire, elle pourrait atteindre environ 190 ch.
Malgré son statut de SUV, la 600 Abarth devrait conserver le mode de conduite Scorpion Track. Sur son réglage le plus véloce, on peut espérer un de 0 à 100 km/h en à peine 7,0 secondes.
Reste à savoir si Abarth optera pour un deuxième moteur sur l’essieu arrière pour une meilleure adhérence et une puissance accrue… mais c’est peu probable !
La 600 Abarth se distinguera par une panoplie de détails sportifs, incluant des sièges baquet, un volant en Alcantara, des choix de peinture originaux et des designs de jantes personnalisés.
Et pour ajouter du piquant, il se pourrait même qu’elle emprunte le concept de la 500, en intégrant un haut-parleur pour diffuser un son de moteur artificiel.
Pourquoi pas ! On perd l’esprit Abarth mais c’est déjà le cas avec la 500e. Il y aura sûrement des clients pour cette 600e Abarth donc ils auraient tort de s’en priver.
Nous ne sommes plus à une aberration près…
Ce n’est pas une aberration mais l’abattage pur et simple d’Abarth et de tout ce qu’elle pouvait représenter grâce au moteur thermique.
Nous aurons donc un truc à piles muni d’un buzer qui fait vroum vroum.
Belle perspective de désastre.
Et cette connerie se vendra…
Comme attendu… Par contre deux ans pour adapter les équipements de l’Abarth 500e sur la 600 ! Je suppose qu’il faut laisser de la place à Peugeot pour un 2008 GTe ou quelque soit le nom de la version 200 chevaux du modèle. L’Abarth 600 sera plus courte, plus légère et donc potentiellement plus sympa à conduire 🙂 Sinon j’espère qu’ils conserveront le système « one pedal » indisponible ailleurs chez Stellantis. Un simulateur de passage de vitesses est il envisageable ?
Abarth c’est du thermique point bart
Lamborghini en principe ce sont des V12 et pourtant…
On pourrait bien sûr se réjouir de l’arrivée d’une nouvelle Abarth pour épauler la 500e dans une « gamme »… à un seul modèle! Mais en fait, quelle tristesse! Peut-on encore parler de « vraies » Abarth? Initialement des petits bolides préparés par « Le sorcier » pour la compétition et, jusqu’à la dernière gamme 500/595/695 thermique, au moins l’héritage des lignes d’échappements qui ont Le Bon son! Dès la version de base… Et plus encore avec le pot « Monza », voire l’Akra! Maintenant c’est au « mieux » un ersarz de bruit moteur généré électronique ment et qui ne trompe pas bien longtemps son monde! Peu de chance qu’il en soit autrement sur la base du futur suv 600! Triste époque que celle de l’électrique qui, si elle apporte bien dans certains cas de la performance (mais pas trop ici, surtout à mesure que la batterie se vide !) lisse toute caractère « mécanique » (forcément), à fortiori sur une Abarth qui, même en thermique, apportait plus de sensations et de caractère, que réellement de performances. Abarth, jusqu’à preuve d’un hypothétique contraire, n’est plus qu’un blason marketing tel un « esprit Alpine »! Au moins Alpine existe encore réellement et les modèles basés sur des Renault de grande serie ont l’honnêteté de porter le préfixe « esprit ». Il serait plus honnête, actuellement, de les nommer « esprit Abarth »; ou plutôt « spirit Abarth » pour souligner le côté latin.
En attendant, pour ceux pour qui Abarth signifie encore quelque chose… Heureusement qu’il y a le marché de l’occasion pour perpétuer ne serait-ce que la sonorité ô combien magique des Abarth thermiques.
Entièrement d’accord à par qu’Alpine va passer à l’électrique aussi. Il est vrai que la 124 est partie trop tôt et l’Abarth sur base 4C a manqué fortement.
En fait la dernière Honda Civic n’a qu’une vitesse et simule des passages, c’est réellement bluffant… Si la marque veut s’en donner les moyens elle proposera une expérience convaincante. Bien sûr Karl Abarth s’occupait à l’origine d’échappements et il n’y en a pas dans un VE, mais à l’origine aussi Lamborghini construisait des tracteurs, et peut-être même plus longtemps qu’il n’a fait des supercars…
Oui car les tracteurs 🚜 Lamborghini existent encore. Rien empêche de se pencher sur le problème du poids avec les versions Abarth.
Autant l’Abarth 500e est une évolution naturelle du projet 500e de chez FCA, autant la 600 et sa possible déclinaison Abarth est un projet Stellantis malgré le père Olivier François avec une banque de données commune issue de chez PSA (ensemble châssis/groupe motopropulseur/batteries) et certainement un modèle similaire chez Peugeot…
Je rejoins Dje, c’est au final plutôt un badgage marketing où ingénieurs et techniciens ont été remplacés par des électroniciens et acousticiens : oubliés la marmitta, le sportif et le populaire du temps de Carlo !