Saison 9, épisode 5, partie 2 : le bras de fer entre Stellantis et le gouvernement italien a pris un nouveau tournant décisif. En ce 17 septembre, le ministre des Entreprises et du Made in Italy, Adolfo Urso, a mis à exécution la menace proférée il y a plusieurs mois : retirer les fonds publics européens destinés à la construction de la gigafactory de batteries à Termoli, dans le sud de l’Italie. Ce geste marque un point de rupture dans la relation entre le géant automobile et Rome, et soulève de nombreuses interrogations sur l’avenir de l’industrie automobile italienne.
Un projet en suspens
Le projet de la gigafactory de Termoli, mené par la coentreprise ACC (Stellantis, Mercedes et TotalEnergies), était censé devenir un pilier de la transition énergétique de l’Italie. Avec un investissement colossal de plus de 2 milliards d’euros, ce site devait participer à la production de batteries pour véhicules électriques et ainsi jouer un rôle central dans le développement durable du secteur automobile européen. Pourtant, depuis plusieurs mois, les tensions n’ont cessé de croître, notamment à cause des retards dans l’avancement du chantier.
Dès le mois d’août, Adolfo Urso avait averti ACC que les fonds européens alloués à ce projet, en particulier ceux provenant du Plan National de Relance et de Résilience (PNRR), seraient réaffectés si aucun calendrier précis n’était présenté pour la construction de l’usine. Cette mise en garde est restée sans réponse claire, poussant le gouvernement à passer à l’action.
Des retards technologiques et des incertitudes
Stellantis et ses partenaires ont invoqué la nécessité d’une mise à jour technologique des batteries à produire pour justifier les retards. En juin, ACC avait annoncé une « pause » dans la construction des usines de batteries, aussi bien en Italie qu’en Allemagne, citant des besoins en innovation face aux évolutions rapides de la mobilité électrique. Toutefois, cette explication n’a pas suffi à rassurer le gouvernement italien, qui considère que l’industrie automobile du pays ne peut se permettre de tels reports.
Selon le site officiel du Ministère du Made In Italy, Urso a déclaré que les fonds destinés à Termoli seraient redéployés vers d’autres projets plus alignés avec la transition énergétique, réaffirmant ainsi la volonté du gouvernement de ne pas laisser l’avenir de l’Italie dépendre uniquement de Stellantis.
Une délocalisation en arrière-plan
La situation est d’autant plus tendue que le gouvernement de Giorgia Meloni accuse Stellantis de délocaliser une partie de sa production dans des pays à bas coûts, laissant l’Italie sur la touche. Les critiques à l’encontre du groupe s’intensifient, notamment concernant la fermeture ou la réduction d’activité de plusieurs sites industriels italiens. Le retrait des 250 millions d’euros de fonds publics initialement prévus pour Termoli s’inscrit donc dans un contexte plus large de méfiance entre Rome et le constructeur automobile.
Une porte encore ouverte ?
Pourtant, tout n’est pas encore perdu pour la gigafactory de Termoli. Adolfo Urso a laissé entendre que le gouvernement pourrait reconsidérer l’octroi d’autres types de fonds, à condition qu’ACC présente un nouveau plan industriel solide, intégrant les avancées technologiques promises. De son côté, Stellantis a réitéré son engagement à construire l’usine, mais seulement lorsque les conditions de marché et les technologies seront pleinement adaptées aux besoins de ses clients.
Dans un communiqué, ACC a précisé qu’elle espérait reprendre la construction dès le premier semestre 2025, après avoir surmonté les obstacles techniques et de marché qui ont ralenti le projet. La coentreprise prévoit notamment de développer de nouvelles chimies de cellules à faible coût (batterie LFP) pour répondre à la demande croissante en batteries.
Un impact pour l’industrie automobile italienne
La décision du gouvernement italien de réaffecter les fonds du PNRR aura probablement des répercussions pour l’industrie automobile nationale. L’Italie, qui ambitionne toujours de devenir un acteur clé dans la production de véhicules électriques en Europe, doit désormais trouver de nouvelles solutions pour attirer les investissements nécessaires. L’introduction de nouveaux acteurs sur le marché, en particulier des constructeurs chinois comme Dongfeng, pourrait jouer un rôle crucial dans cette dynamique.
Je crains fort que la liberté de choix des consommateurs soit une fois de plus réduite a rien du fait que tous ces subsides européens et autres vont s’assortir de taxes et même d’interdiction de choisir d’autres moyens de transport que ceux qui sont subsidies. En ce qui concerne le carburant. En clair , on va être obligé de rouler électrique…Liberté, Égalité, Fraternité, qu’ils disaient…! quelle blague…
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Les italiens se sont bien fait avoir par les français. Depuis qu’un français dirige stellantis, les usines italiennes ferment, mais pas les usines françaises, comme par hasard.
Les italiens n’ont qu’à reprendre le contrôle et ça s’arrangera.
les italiens se sont fait avoir par l’Europe. Aucun produit fabriqué en Italie est compatible avec les taux de co2 imposés par l’UE sauf la 500e mais vendue bien trop chère. FCA n’a, a l’époque, pas suffisamment investi dans l’électrification alors que d’autres ont commencé il y a 10 ans. je ne commente pas souvent, mais il faut aussi remettre le clocher au centre du village.
L’Europe les français et Tavarès n’ont rien à voir dans cette histoire, les seuls coupables sont les Agnelli qui se sont alliés à Peugeot et surtout mis à la tête du groupe un ex Peugeot qui et c’est normal, va avantagé les intérêts français au détriment des intérêts italiens, ne pas comprendre ça signifie que l’on est bien naif !
A la tête de Stellantis se trouve l’américano-italien John Elkann quand le CEO / Directeur Général est le portugais Carlos Antunes Tavares; l’ex-Peugeot Jean-Philippe Imparato (longtemps patron de Citroën Italie) est à la tête d’Alfa Romeo depuis la création de Stellantis. Acteur mondial, Stellantis raisonne donc global et non américain, français ou italien !
Et si le tout électrique était une impasse?
Beaucoup de constructeurs et pas des moindres commencent à rétro pédaler.
Quid des infrastructures et production d’électricité.
Pour ma part le transport individuel, comme collectif restera une utopie irréaliste ,seulement possible pour des transports urbains et périurbains et complètement absurde pour les transports lourds et au long cours.
Les carburants essence et diesel ont encore beaucoup d’atouts pratiques et économiques!
Comme par hasard, tout le board est français, et tout ferme en Italie. Ci ricorderemmo dei nostri « amici » francese! Grazie!
Le président de Stellantis est l’américano-italien John Elkann et le CEO / Directeur Général est le portugais Carlos Antunes Tavares. Quant au Board, on y trouve de nombreuses nationalités : https://www.stellantis.com/en/company/governance/board-of-directors
Idem pour le Top Executive Team : https://www.stellantis.com/en/company/governance/top-executive-team
Donc dire que tout est français et que tout ferme en Italie …
Directeur général de Fiat: Olivier François, très italien, Alfa romeo: un français Jean philippe imparato. Dernière Lancia: peugeot rebadgée. Dernière Alfa: sur base de peugeots. Moteurs Italiens, à l’arrêt. Giga factory de termoli: morte née. Production de fiat: Serbie,pologne. La junior? Polonaise… Maserati? On la laisse mourir, fermeture d’usine! Ils vampirisent les marques italiennes c’est innacceptable, et je suis totalement solidaire avec le gourvernement Italien, si ils pouvaient reprendre Alfa et Lancia par la force…
Sûr que FCA sous l’ère Marchionne puis Manlay n’a pas investi dans l’électrification puisque la feuille de route qui leur avait été assignée était débarrasser la famille Agnelli / Elkann de FCA … et ce fut réussi en Janvier 2021
Les Italiens se sont bien fait avoir par les Français … ah bon ! La feuille de route donnée par la famille Agnelli / Elkann à Sergio Marchionne était simple : rendre FCA le plus « sexy » possible afin de s’en débarrasser, d’où l’absence d’investissements sur l’électrification avec un lourd retard sur les plateformes et le non-renouvellement de produits. Cela a été réussi sous l’ère Mike Manley avec la naissance de Stellantis en Janvier 2021, la famille Agnelli / Elkann ne conservant en propre que Ferrari, fleuron de l’automobile italienne.
Le président de Stellantis est l’américano-italien John Elkann alors que le CEO / Directeur Général est le portugais Carlos Antunes Tavares. Quant aux usines, ce n’est qu »une question de temps avant qu’une usine ferme en France, en particulier celle de Poissy (fabriquant DS3 et Opel Mokka) en pleine mutation avec la construction d’un nouveau site tertiaire « Haute Qualité Environnementale » intégrant la R&D suite à la fermeture cet été des centres de R&D de Vélizy et de La Ferté-Vidame (vendu) qui intégrait des pistes d’essais. Sur la fermeture de Vélizy et La Ferté-Vidame, on n’a pas entendu grand monde s’exprimer sachant qu’une partie de l’activité a été transférée à la R&D de … Turin!
Reprise du contrôle par les Italiens, cela relève du rêve puisque la famille Agnelli / Elkann a souhaité se désengager de FCA et si la rumeur se confirme, Stellantis et GM pourraient fusionner. Stellantis qui est déjà américano-franco-italien deviendrait encore plus américain et moins européen.
perdonami…… ma non sei molto informato….. perchè in italia non ha chiuso nessuno stabilimento…. e stellantis produce in italia più auto di quante ne produca in francia….. peraltro l’italia beneficerà dei marchi francesi… ma non è vero il contrario…. questo per dirti che a melfi è programmata la produzione di un modello 2 modelli DS e un modello Opel…. oltre ad una Lancia e una Jeep…..
per ciò che attiene la testa del gruppo….. ti dico solo che la sede di Stellantis Europe Spa ha sede a Torino … mirafiori… se non erro in via Plava….. questa società non è altro che la Fiat Auto Spa….. creata nel 1980…. poi rinominata in Fca Italy dal 2013….. se non erro….
cmq in Stellantis Europe stanno confluendo tutte le attività europee del gruppo…
ma aggiungo ancora che il controllo societario di Stellantis è saldamente in capo ad Exor…. a sua volta controllata dalla Giovanni Agnelli Bv…. a sua volta controllata da una società semplice con sede a torino…… controllata da jhon Elkan….
spero di averti chiarito le idee