Ferrari dévoile une SF-24 plus maniable, est-ce suffisant pour gagner ?

La Scuderia Ferrari a levé le voile sur sa nouvelle prétendante au trône de la Formule 1 pour l’année 2024, la SF-24, promettant une révolution tant esthétique que technique. Dans un monde où la vitesse et la précision règnent en maîtres, Ferrari semble avoir minutieusement peaufiné son bijou de technologie pour répondre aux attentes élevées de ses pilotes et de ses supporters. Mais est-ce suffisant pour dominer le championnat ? Plongeons dans les détails de cette nouvelle création.

Un hommage en couleurs

La première chose qui frappe chez la SF-24, c’est sa livrée. S’éloignant du noir qui dominait depuis 2022, Ferrari opte pour un mélange audacieux de blanc et de jaune, un clin d’œil à ses victoires aux 24 Heures du Mans avec les prototypes Hypercar 499P. Cette palette de couleurs n’est pas seulement un hommage à son héritage, mais aussi une affirmation de son identité sur les circuits de F1.

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L’évolution technique

Sous le capot et au-delà de la peinture, la SF-24 a subi une refonte totale. Ferrari a conservé certaines caractéristiques de suspension de l’année précédente, avec une configuration pushrod à l’avant et pullrod à l’arrière, mais n’a pas hésité à repenser entièrement la monoplace pour améliorer sa performance globale. Les pontons, élargis mais travaillés avec précision, et un museau redessiné témoignent de l’ambition de Ferrari d’optimiser chaque flux d’air.

L’introduction du « cannon cooling » est une autre innovation remarquable, soulignant la quête de Ferrari pour une gestion thermique optimale et une aérodynamique supérieure. Ces évolutions ne sont pas seulement esthétiques, elles sont le fruit d’une ambition claire : rendre la SF-24 plus maniable et exploiter pleinement son potentiel en piste.

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Des objectifs ambitieux

Enrico Cardile, directeur du département châssis, révèle que l’objectif principal derrière la conception de la SF-24 était d‘améliorer sa maniabilité. La stratégie était claire : permettre aux pilotes Charles Leclerc et Carlos Sainz, et bientôt Lewis Hamilton, de tirer le maximum de la voiture à chaque virage, sur chaque circuit. La SF-24 est décrite comme une continuité de la SF-23 en termes d’objectifs, mais avec une rupture nette dans l’approche et l’exécution.

La question de la victoire

Alors, la SF-24 a-t-elle ce qu’il faut pour remporter le championnat ? Les améliorations techniques et les ajustements stratégiques semblent pointer dans la bonne direction. Ferrari a non seulement écouté ses pilotes, mais a également répondu avec des innovations audacieuses. Cependant, le succès en F1 ne repose pas seulement sur la maniabilité ou la puissance, il s’agit d’une symphonie de facteurs, incluant la stratégie de course, la fiabilité et, bien sûr, un peu de chance.

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Ferrari a posé les bases d’une saison qui on l’éspère sera triomphante. Mais comme toujours en Formule 1, seul le drapeau à damier de la dernière course peut confirmer si la SF-24 est vraiment la machine à gagner que Maranello espère. Pour Ferrari, la course vers la gloire ne fait que commencer.

7 Commentaires

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  1. Cette année, si la Ferrari SF-24 le permet, ce sont un peu les dernières chances pour Leclerc et Sainz d’espérer quelques victoires.
    Après en 2025 avec Hamilton Ferrari aura un pilote bien plus solide que Leclerc, et Sainz ira patauger chez Audi (enfin d’abord Stake-Sauber).

    • Sauf que l’on peut croiser les doigts que si Verstappen décide de partir et que Leclerc fait pas l’affaire il le vire et casse aussi le contrat d’Hamilton.

    • Quand je pense qu’ils ont préféré se séparer de Sainz qui a gagné l’année dernière et garder Leclerc qui a fait que se plaindre et à rien y comprendre.

      • Celui se plaint tout le temps et qui a parfois un comportement souvent limite en piste c’est Carlos Sainz. Sainz est parfois bon, mais souvent mauvais.
        Leclerc se plaint moins que Sainz en comparaison.

        • On a plus souvent vu Leclerc se plaindre pendant les interviews l’année dernière, ou parce que la voiture allait pas ou parce que son coéquipier lui offrait pas ceci ou cela. Si on retire la plaque d’égout, les problèmes moteurs pour Sainz, il a plus souvent été dans les points que Leclerc qui a scratché assez souvent sa monoplace ou à jamais été foutu de doubler quand il en avait l’occasion.
          Si il dispose de matériaux égale, je pense que Sainz cette année pourra se retrouver devant car des 2, c’est le seul qui a gagné une course haut la main.

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