La marque italienne Lamborghini continue d’impressionner en 2024, affichant des résultats exceptionnels pour les neuf premiers mois de l’année. Les chiffres de ce troisième trimestre confirment l’élan positif amorcé au début de l’année, avec des performances qui laissent entrevoir une nouvelle année record pour le constructeur de Sant’Agata Bolognese. Avec seulement trois modèles principaux — l’Urus, la Huracán et la Revuelto — Lamborghini se positionne dans la course pour atteindre un volume de livraisons inédit, témoignant de sa capacité à exceller même avec une gamme réduite.
Production et ventes en hausse, Revuelto en vedette
De janvier à septembre 2024, Lamborghini a produit 9 605 véhicules, une augmentation significative par rapport aux 7 365 unités de la même période en 2023. Côté livraisons, les résultats suivent la même tendance, atteignant 8 411 unités contre 7 744 l’an dernier, soit une progression de 8,6 %. La Revuelto, remplaçante de l’Aventador, joue un rôle central dans ce succès : après une production initiale timide en 2023 (année de son lancement), ce modèle affiche désormais 1 401 unités produites sur les trois premiers trimestres de l’année 2024, et 878 livraisons aux clients. Les retours sont enthousiastes, avec des délais de commande dépassant désormais les deux ans, preuve de l’attrait que suscite ce modèle hybride alors que son prix dépasserait les 600 000 €.
Des résultats financiers solides et en croissance
Sur le plan financier, Lamborghini affiche une croissance impressionnante avec un chiffre d’affaires de 2,434 milliards d’euros pour les neuf premiers mois de 2024, en hausse de 20,1 % par rapport à l’an dernier. L’augmentation des volumes de ventes et les options de personnalisation des modèles contribuent largement à ce chiffre d’affaires. L’entreprise maintient également sa rentabilité élevée, avec un bénéfice opérationnel de 678 millions d’euros (+9,8 %), malgré un léger recul de la marge d’exploitation, passant de 30,5 % en 2023 à 27,9 % en 2024.
Même si elle n’atteint pas (encore) le niveau de Ferrari, cette rentabilité se montre particulièrement remarquable dans un marché automobile toujours plus concurrentiel, démontrant l’efficacité de la stratégie de Lamborghini axée sur la création de modèles très désirés et bien positionnés dans le segment du luxe.
L’Urus et la Huracán, les piliers de la gamme
Le SUV Urus continue de dominer en termes de volume, avec 4 545 unités livrées entre janvier et septembre 2024. Même si ses ventes restent stables, l’arrivée de la version PHEV, l’Urus SE, lancée en avril, contribue à renforcer l’attrait du modèle. La Huracán, quant à elle, se maintient bien avec 2 980 livraisons, bien qu’une transition soit en vue : ce modèle iconique est appelé à être remplacé par la Lamborghini Temerario, dont la collecte des commandes a débuté en septembre.
Une progression continue dans les marchés clés
Lamborghini voit ses ventes particulièrement soutenues en Europe, qui représente 40 % des livraisons, et aux États-Unis, avec 29 % des parts de marché, bien qu’en léger retrait par rapport à 2023. En revanche, la marque continue de rencontrer des difficultés en Chine, avec une part en diminution. Ce phénomène semble similaire à celui observé par d’autres marques de luxe européennes, comme Ferrari, révélant un possible essoufflement de ce marché pour les supercars.
Vers un nouveau record historique
Avec les chiffres de ce troisième trimestre et l’élan de la Revuelto, Lamborghini semble bien partie pour dépasser la barre des 11 000 livraisons en 2024. Cette performance serait une première pour la marque, qui rejoint ainsi Ferrari, laquelle avait franchi le cap des 11 155 livraisons en 2021. Avec une gamme entièrement électrifiée en ligne de mire, Lamborghini prépare son avenir en continuant de susciter une forte demande pour ses modèles phares. Forza Lamborghini !
Ils devraient embaucher Tavares, ils feraient encore de meilleurs résultats…
Vu les problèmes extrêmes du groupe VAG, il y a de forte chance que Lamborghini et Ducati finissent en ventes pour renflouer les caisses comme cela fut le cas pour Bugatti.