Ferrari, avec les chiffres du 3e trimestre, revoit ses objectifs à la hausse

S’il y a une marque qui ne déçoit pas (enfin, sauf en F1), c’est Ferrari. Trimestre après trimestre, semestre après semestre, année après année, la marque fondée par Enzo Ferrari bat toujours et encore des records, que ce soit au niveau des ventes, du chiffre d’affaires, des bénéfices et de la trésorerie.

Début novembre, Ferrari a donc présenté ses chiffres aux investisseurs. On peut résumer par : les commandes sont en hausse sur tous les continents, pour tous les modèles, jusqu’en 2025.

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Les deux derniers modèles commercialisés, les exceptionnels Ferrari 296 Challenge et Ferrari 499P Modificata sont sold-out.

Voici en résumé les chiffres des 9 mois de 2023 de Ferrari par rapport aux années précédentes

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AnnéesVentesCABénéficeTrésorerie
2023 (9 mois)104184,44 milliards €963 millions €708 millions €
2022132215,09 milliards €939 millions €759 millions €
2021111554,27 milliards €833 millions €546 millions €
202091193,46 milliards €609 millions €130 millions €
2019101313,76 milliards €699 millions €600 millions €

Comme nous l’annoncions lors des chiffres du premier semestre 2023, Ferrari va battre un record de bénéfices et dépassera le milliard d’euros.

Et, contre toute attente, les voitures de luxe et de sport ont bien leur clientèle en Europe puisque le continent représente 40 % des ventes, contre 32 % pour les USA. D’ailleurs, la Chine recule au classement puisqu’elle ne représente « plus que » 11 % des ventes contre 14 % l’année d’avant.

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Autre élément intéressant, au 3e trimestre 2023, Ferrari aura commercialisé plus moteurs hybride que moteur 100 % thermique. Cela indique que les SF90 Stradale et les 296 GTB et GTS représentent au moins 51 % des ventes, et expliquerait donc la bonne santé de la marque en Europe. Et oui, pour rappel ces motorisations PHEV n’ont presque pas de malus écologique…

S’il fallait trouver un point négatif, qui n’en est pas vraiment un, les ventes de moteurs reculent de 33 %, pour 13 millions d’euros. Pour rappel, le seul client de moteurs V6 et V8 est Maserati.

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Au final, Ferrari revoit ses objectifs à la hausse. La marque ambitionnait au départ réaliser un chiffre d’affaires de 5,8 milliards d’euros, et ce sera finalement 5,9 milliards d’euros. Allez, avec un peu d’effort, les 6 milliards ne sont plus très loin ? Et si elle n’ose pas donner d’objectif de ventes, les 14 000 unités pour 2023 sont plus que probables.

8 Commentaires

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  1. Un carnet de commandes rempli jusqu’en 2026

    Mais d’autres raisons expliquent l’insolente réussite de Ferrari qui ne devrait pas s’amenuiser de sitôt puisque son boss, Benedetto Vigna envisage un chiffre d’affaires de 6,7 milliards en 2026., ceux qu’énonce Vigna reposent sur du costaud : son carnet de commandes. Car une Ferrari signée aujourd’hui sera livrée cette année-là, justement.

    Des délais de livraison qui ne poussent pas pour autant les clients vers d’autres marques, car la concurrence est inexistante, contrairement au premium ou Audi, BMW et Mercedes se déchirent pour une cible commune. Dans le luxe, rien de tel. Porsche ne joue pas exactement dans la même catégorie, Maserati n’est pas encore réveillé de sa léthargie, pas plus qu’Aston Martin. Seuls Lamborghini tire son épingle du jeu, sans atteindre les performances de Ferrari. Alors les clients du Cavallino patientent, les commandes augmentent, et de plus en plus.

    • Là où je trouve Ferrari très fort c’est qu’ils arrivent à lancer beaucoup de modèles par rapport aux autres marques, et arrivent aussi à surprendre avec de nouvelles motorisations comme le dernier V6 !

      • Exact et ils arrivent à garder une côte élevée sur chaque modèle et prennent de la valeur au bout de quelques années. Mais bon ils ont aussi une Aura authentique dans le sport Auto (qui apporte énormément à chaque marque), un réseau et des suivies produits et SAV royal. Sans parler qu’ils prennent en compte la considération clients comme aucune autre marque (quelques soient leurs personnels, ils visent les meilleurs qui collaboreront avec eux) et garde toujours la même méthode depuis leur création qui est qu’une fois qu’un modèle est sortie, ils s’attaquent déjà à celui qui le remplacera et ça c’est devenue unique dans le monde automobile. C’est aussi une grande partie de la méthode Toyota pour Lexus.
        Quand on connaît l’Aura d’Abarth, Alfa Roméo, Lancia et Maserati, on se demande ce qu’ils attendent pour appliquer la même méthode et d’avoir chacun leur V6 hybride et Chrysler, Dodge et Jeep le 6 cylindres hybride.
        Parfois on se demande si ce n’est pas fait exprès!
        Ce n’est pas le volume qui fait la rentabilité mais bien la corrélation Marque/client.

      • Il y a aussi le fait qu’ils font quasiment tout de A à Z eux mêmes et pour les clients c’est une qualité primordiale à la différence de Lamborghini qui est plus une marque de prestige sportif mais premium car partage trop d’éléments avec VAG groupe (comme Rolls Royce VS Bentley) et ça les clients sont loin d’être pour.
        C’est pour cela qu’Alfa, Lancia et Maserati devraient partager leur éléments en commun, tout en ayant leur propre V6 et limite volontairement le nombre d’exemplaires car plus le nombre d’exemplaires sont limités, plus les clients sont attirés par le fait d’être heureux de ne pas avoir le même produit que Mr tout le monde et la côte reste stable quelques soit le prix de base.
        Alexandre toi qui a aussi une Quattroporte 5, les exemplaires à la base étaient limités par Ferrari et on a vu le résultat question vente qui ont fait un carton tous comme la 4200GT qui en plus toutes 2 évolués d’année en année.
        C’est aussi pour cela que mettre Alfa sous la tutelle de Ferrari et rendre son indépendance à Maserati en plaçant Lancia sous sa tutelle ne sera que bénéfique pour tous. Il faudrait aussi avoir un réseau qui soit à l’image de Ferrari et prendre le client comme un petit prince!
        Quoique l’on dise le Tonale ne se vend pas tant que cela et le BSUV sera un fiasco.
        Il faut vraiment arrêter ces sous-produits qui sont fait pour être dans une gamme de généraliste et pas dans une gamme de véhicules de sport, luxe ou prestige.

  2. “On ne sait si un microclimat flotte au-dessus de la région de Modène. En tout cas, à Maranello, il fait très beau, surtout ces temps-ci. Ferrari vient d’annoncer ses chiffres du troisième trimestre et ils sont plus que bons. Son bénéfice net ? Il a bondi de 45,7 % par rapport à la même période l’an passé. Les Purosangue et autres 296 s’arrachent et la marque aux autos rouges prévoit une année 2023 record, avec une marge de 38% pour un chiffre d’affaires de 5,9 milliards d’euros. La Bourse de Milan a saisi le message et le cours du constructeur a augmenté de 6 %. Une hausse qui atteint 50 % à la corbeille depuis le début de l’année.”

    Bref si Maserati, Lancia et Alfa veulent sans sortir il faut ou appliquer la méthode Lexus/Genesis ou la méthode Ferrari!

    Tous le reste n’est que perte de finance et destruction d’image.

  3. Ferrari, c’est une marque qui fait rêver presque tout le monde, avec des voitures exceptionnelles, très au-dessus de ses concurrents.
    Le V6 hybride de la 296 GTB est exceptionnel paraît-il, preuve que l’hybridation est la solution pour les moteurs puissants, et non pas le tout électrique.
    Les résultats de Ferrari sont exceptionnels. Ils innovent en permanence, sorte des nouveaux modèles régulièrement.
    Il paraît qu’en 2025 il y aura une Ferrari électrique, ce sera intéressant de voir si les clients suivent.
    Si seulement Alfa Romeo et Maserati pouvaient imiter un peu Ferrari en sortant des nouveaux modèles aussi souvent.

    • Mais pour cela il faudrait des modèles attractifs dans le domaine du sport et du luxe (comme la Giulia, le Stelvio, un GTV 2+2, un cabriolet, une berline au dessus et un DSUV ainsi qu’une supercar pour Alfa et garder la même gamme pour Maserati avec une nouvelle Ghibli, Quattroporte, Levante, Grecale, Alfieri coupé et cabriolet ainsi que la Granturismo et Grancabrio avec la MC20, ainsi qu’une gamme de même concept pour Lancia tout en éliminant les versions 4 cylindres et ne viser que sur des V6 hybrides essence, bioethanol, synthèse et diesel) qui soient amélioré années après années et qui attirent des clients aisés qui permet la survie de la marque tout en limitant le nombre d’exemplaires volontairement afin de voir le prix en occasion rester stable.
      Cela sert à rien de vouloir faire du volume à tout prix et descendre en gamme car on en a la preuve avec BMW, Mercedes et Audi qui ont beau faire du volume en ayant des compacts berline et SUV mais cela n’empêche pas de voir leurs profits diminuer d’années après années et devoir investir de plus en plus et croire que faire des économies d’échelles permet de faire des bénéfices alors que c’est tout l’inverse et Ferrari le démontre tout comme Lexus.

  4. Quand on voit le profit que se font certains avec la News Delta, la Stratos ou la 037 voir la future MonteCarlo… c’est à se demander ce qu’attend Stellantis pour faire de même… ah oui ils préfèrent faire de la m…e que personnes n’achètera et justifiera le fait de se débarrasser des marques tout en investissant tous le pognons dans PSA!!!

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