Sur la scène automobile, les créations uniques ont toujours suscité fascination et admiration. Mais lorsqu’un passionné d’Alfa Romeo en Afrique du Sud décide de fusionner deux modèles emblématiques pour créer une Alfa Romeo totalement inédite, l’enthousiasme dépasse les frontières. Brendon M. Scholtz, alfiste convaincu, a donné naissance à une Alfa Romeo Brera à cinq portes, une sorte de berline coupé unique en son genre, en mariant astucieusement l’arrière de la Brera à une Alfa Romeo 159.
Une fusion ingénieuse : Brera et 159
L’Alfa Romeo Brera, souvent saluée comme l’une des plus belles créations récentes de la marque italienne, n’était disponible qu’en version coupé trois portes ou spider deux portes. Pas vraiment le modèle idéal pour les familles. Mais Brendon ne s’est pas laissé décourager. Utilisant une Alfa Romeo 159 comme base, modèle plus spacieux et pratique, il a eu l’idée audacieuse de greffer l’arrière de la Brera sur ce châssis.
Le résultat ? Une Brera cinq portes inédite, qui combine l’élégance racée de l’un des coupés les plus sexy de la marque et la fonctionnalité d’une berline.
Un projet de passionné
Tout a commencé avec un rendu numérique et une constatation simple : les lignes des deux modèles se marient étonnamment bien. Après avoir mis la main sur un arrière de Brera endommagé dans une casse, Brendon s’est lancé dans ce projet d’envergure. Il a coupé les deux carrosseries au même endroit sur les ailes arrière pour pouvoir souder la partie arrière de la Brera à la 159.
Mais cela ne s’est pas fait sans difficulté. Les dimensions de la Brera, plus basse, ont nécessité des heures de travail de tôlerie pour aligner parfaitement les lignes et adapter la carrosserie à la hauteur plus imposante de la 159.
L’attention aux détails
Après un premier essai jugé insuffisant par Brendon, il a décidé de tout recommencer à zéro, cette fois en s’armant de patience et en recherchant un résultat digne d’une sortie d’usine. Il a méticuleusement ajusté les panneaux, suivant chaque soudure pour un alignement parfait. Le toit redessiné s’intègre désormais harmonieusement à l’arrière de la Brera, et pour couronner le tout, Brendon a ajouté des rétroviseurs spécifiques et un pare-chocs avant provenant également de la Brera.
L’ensemble a ensuite été peint dans un magnifique Rosso Competizione, la teinte emblématique de l’Alfa Romeo 8C, et agrémenté de nouvelles jantes issues de la Giulia Quadrifoglio. Pour un contraste sportif, des étriers de frein jaunes ont été ajoutés, tandis qu’un kit de suspension rabaissée confère à cette Brera inédite un look résolument agressif.
Une Alfa Romeo jamais vue
Ce modèle unique au monde, qui n’a jamais été envisagé par Alfa Romeo, aurait pourtant pu trouver sa place parmi des modèles atypiques. Ces derniers jours, cette Brera cinq portes attire tous les regards sur les réseaux sociaux, et Brendon continue de faire parler de lui avec ses créations automobiles atypiques, visibles sur son compte Instagram @carazy_guy.
Le travail est tout bonnement magnifique.
L’erreur de Marchionne, c’est de n’avoir pas fait migrer le projet sous Lancia (vu le poids et le partage de moteur) qui aurait donné avec ce modèle en plus dans la gamme (appelé Gamma) avec en plus un coupé Brera shooting break coupé sans les places arrière inhabitables.
L’Alfa Brera elle aurait mérité de récupérer le châssis originel, celui de la 4200 GT et passer la Maserati GT à 4700cm cube.
Je sais que la Brera et la 159 n’étaient pas les meilleures Alfa en termes de chassis et de position de conduite mais le resultat est magnifique et aurait vraiment du être lancé en production. Il y a une incapacité dans les directions successives à comprendre les attentes des clients d’Alfa Romeo ou une fois qu’ils ont trouvé un modèle y répondant au moins partiellement (ou totalement avec la Giulia) à les décliner pour vendre un maximum de modèles, par exemple avec une version SW de la Giulia et une nouvelle Giulietta – qui reste l’un des modèles les plus diffusés avec la petite compacte 147 – à la place ou en même temps qu’un Tonale au comportement beaucoup plus dynamique.
Elle fait penser à la Thema avec ses partage de moteurs extérieur (V6 PRV) et la gamme Gamma qui avait énormément de modèles ou poids qui posent moins de problème dans une voiture dit Premium. Bref une fois de plus le produit était juste pas logé dans la bonne marque comme l’erreur à l’époque d’avoir sortie une Thesis qui était un salon roulant bien plus confortable qu’une limousine allemande ou une Quattroportre mais n’ont pas eu l’idée d’avoir un design plus conventionnelle et pas installer les 4RM alors que cela avait été bénéfique pour l’image de Lancia avec des 5 cylindres 2.9 2.5 suralimentés ainsi que les V6.
Totalement d’accord avec vous.
Avoir fait que des SUV ces dernières années pour Alfa Romeo s’est révelé une erreur stratégique, les chiffres parlent. La clientèle qui veut une Alfa recherche des Berlines classiques, des break, des hatchback ou des citadines. Un SUV à jour aurait suffit. Au lieu de 3 aujourd’hui dont un le Stelvio plus à jour et un autre le Tonale qui est un échec. Le Junior lui fait rire et frise le ridicule avec son nom. Alfa doit revenir sur ces fondamentaux, ce qu’elle sait faire, pour que des clients décenniales comme moi reste dans la famille et transmette la passion plus loin… mais nous prêchons de le désert, ou dans le vide sidérale puisque plus rien est fait en Italie désormais… triste sort.
Je suis le premier à souhaiter des berlines et des compactes chez Alfa Romeo. Mais la meilleure berline actuelle dans son segment, avec le meilleur chassis, c’est la Giulia, et ses ventes sont modestes. La faute notamment à une absence de modèle hybride, mais pas seulement.
Les SUV répondent à une demande, c’est un fait, et c’est au détriment des autres catégories de voitures.
Je ne serais pas aussi négatif sur la Junior (nom utilisé dans la passé chez Alfa, donc légitime), qui semble avoir des vraies qualités. Ce qui pêche ce sont les motorisations, avec juste le PureTech ou deux motorisations électriques.
Alfa Romeo ne peut pas seulement satisfaire ses clients historiques, car cela fait des ventes bien trop faibles. Il faut absolument aller chercher d’autres clients, c’est notamment le rôle de la Junior.
Je comprends, mais la stratégie des SUV qui devait ouvrir la porte à une nouvelle génération de clients est filamentaire, il suffit de regarder les chiffres de ventes, c’est éloquent. Non seulement elle n’a pas attiré de nouveaux clients, mais elle a fait fuire les clients classiques. Mieux vaut un peu de peu que beaucoup de rien… La Giulia n’est plus la meilleure berline du marché. Au début de sa commercialisation probablement que oui, mais on parle d’il y a quasi 8 ans en arrière! Il y aurait du y avoir entre temps une remplaçante de la Giulia. Et le manque de break fut une erreure, d’ou les mauvauses ventes.
Eh bien non, meme après 8 ans, la Giulia QV reste la référence justement et de loin.