L’usine de Termoli, appartenant à Stellantis, fait face à une série d’arrêts de production en raison de la baisse des ventes de voitures thermiques et de la généralisation du moteur Puretech dans les nouveaux modèles hybrides du groupe. L’usine, qui produit les moteurs GME, GSE et V6 utilisés notamment dans les Alfa Romeo Quadrifoglio et Maserati Trofeo, a déjà subi plusieurs jours d’arrêt du 15 au 20 juillet, puis du 21 au 27 juillet 2024, juste avant la fermeture pour les vacances d’été.
Cette situation s’explique par la chute des commandes des moteurs GME, utilisés dans les Alfa Romeo Giulia et Stelvio ainsi que les Maserati Ghibli et Levante hybrides. De plus, les moteurs GSE (Firefly) ne sont plus intégrés dans les nouveaux modèles, tels que l’Alfa Romeo Junior, la Fiat 600 et la Lancia Ypsilon, qui privilégient désormais le moteur Puretech. Le moteur V6, quant à lui, reste limité à des modèles de niche comme les Alfa Romeo Quadrifoglio et Maserati Trofeo, MC20.
Toutefois, il reste quelques perspectives pour l’usine de Termoli. L’Alfa Romeo Tonale est doté d’un moteur GSE, et la Fiat Panda, équipée aussi du GSE, continuera d’être produite à Pomigliano d’Arco au moins jusqu’en 2027, voire 2030. De plus, le lancement d’une Fiat 500 hybride avec un moteur GSE est prévu, mais pas avant fin 2025 ou début 2026.
L’avenir de l’usine de Termoli devait passer par sa transformation en site de fabrication de batteries, un projet annoncé en mars 2022. Cependant, ce projet a été mis en pause en raison de la demande insuffisante en véhicules électriques. À moyen terme, seuls trois modèles, le Tonale, la Panda et la future 500 hybride, pourraient assurer la viabilité de l’usine, mais cela reste insuffisant pour une pérennité à long terme.
Gianluca Ficco, secrétaire du syndicat Uilm, a déclaré : « Tout d’abord, nous devons faire face au défi de l’intégration de Fiat au sein d’une grande multinationale, un défi qui a clairement commencé avec la fusion de Chrysler dans FCA et s’est ensuite poursuivi avec la fusion avec Peugeot dans Stellantis. La deuxième transition est naturellement celle vers l’électrique, qui ouvrira une véritable lutte de survie parmi les producteurs traditionnels et qui touche particulièrement l’Italie, puisque notre excellence réside en grande partie dans la mécanique et certainement pas dans l’électronique ».
Pour discuter de l’avenir de l’usine et de l’investissement pour la construction de la Gigafactory de Termoli par Automotive Cells Company (ACC) – une coentreprise entre Stellantis, Mercedes-Benz et TotalEnergies – une réunion a été convoquée par le ministre Urso. Cette réunion, prévue le 7 août 2024, réunira le gouvernement, les syndicats et Stellantis pour faire le point sur les solutions envisageables pour l’usine de Termoli. Les décisions qui en découleront seront cruciales pour l’avenir de cette usine et de ses employés.
Que les employés tous niveaux de cette grande usine Termoli , gardent Espoir ! Leur gouvernement Italien négocié avec les Chinois qui vont monter une méga Usine pour l Europe pour ( contrer Stellantis qui n a aucune vision des marchés), comme ils viennent de faire et inaugurer hier en Thaïlande/Malaysie ! 8 millions de voitures hybrides!!!! Vous aurez vite du boulot! Merci Thank you merci a vous Tous!
Que cette usine retrouve son indépendance, elle n’a rien a faire ni à espérer en restant dans le giron de Stellantis. Ce groupe n’a aucun soucis d’intérêt humain, ni national, sans aucune passion, seul le profit a cours terme les préoccupe. C’est aux gens et aux clients de faire en sorte que ce groupe disparaisse du paysage. Stellantis n’est pas un groupe de constructeurs automobiles, il fait plus penser à un fond de pension qui investi dans des EHPAD, et des établissements de pompes funèbres. En effet, une fois le service fait, les clients sont ignorés, et ne se plaignent jamais.
Honnêtement Mr. Tavares n’a pas encore compris que le nombres de personnes intéressés par dés voitures électriques est très très limité et encore si serais pas les aides de l’état personnes achetée ces véhicules. « Les diesels sont à mon avis toujour très credibles. »
Donc plongée vous plutôt sur d’autres motres comme votre concurrence est déjà entrains de faire . Pour pas perdre les belles marque de prestige Européenne
comme Alfa et Masarati .Merci
Cela rend d’autant plus grotesque le choix de l’Italie, de faire renommer le Milano en Junior, à vouloir emmerder Stellantis, les Italiens seront perdants sur toute la ligne.