Alexandre
Au coeur des transitions écologiques de l’industrie automobile, Ferrari travaille aussi sur l’avenir électrique. Lors d’une récente déclaration faite en mars 2024, le PDG de Ferrari, Benedetto Vigna, a promis que le premier véhicule électrique de la marque, prévu pour le dernier trimestre de 2025, offrirait la même expérience « unique » que celle garantie par ses moteurs historiques à combustion.
L’entreprise italienne se tourne aussi vers l’électrique, avec la construction d’un nouveau site de production à Maranello dédié aux moteurs électriques, aux packs de batteries et aux onduleurs de puissance.
Ferrari prévoit que d’ici 2026, environ 60 % de ses véhicules seront des hybrides ou entièrement électriques. Ce pivot stratégique vers les supercars électriques de haute performance vise à établir une part de marché significative dans ce nouveau segment. Rappelons qu’au 3e trimestre 2023, Ferrari avait commercialisé plus de voitures hybrides que de thermiques.
S’exprimant sur CNBC, Vigna a souligné que l’entreprise continuerait de mettre l’accent sur la performance, le design et l’expérience de conduite dans sa gamme de véhicules électriques, insistant sur le fait que « les voitures électriques ne sont pas silencieuses ». Ferrari travaille sur des « signatures sonores » pour ses VE, qui devraient susciter des émotions et rivaliser avec celles produites par ses moteurs à combustion.
« Chaque Ferrari que nous fabriquons est unique. Lorsque nous concevons une Ferrari, nous prenons en compte la performance, le design, les traits de conduite et la durabilité », a déclaré Vigna. Il a également ajouté que la technologie permettait de réaliser de grandes choses avec les voitures électriques, notamment en ce qui concerne la reproduction du son distinctif des Ferrari. Des déclarations surement en liens avec les brevets déposés par Ferrari.
En parallèle, Ferrari a connu un début d’année 2024 exceptionnel, avec une hausse de presque 29 % de ses actions, suivant un bond de 59 % en 2023. L’entreprise a enregistré des bénéfices records l’année dernière, avec un profit net annuel en hausse de 34 %, dépassant pour la première fois le milliard d’euros.