Ferrari : en route vers une autre année record en 2024 ! Les derniers chiffres

Ferrari, le joyau de l’automobile italienne, poursuit son parcours impressionnant en 2024. La marque de luxe semble bien partie pour réaliser une nouvelle année record. Alors que l’année touche à sa fin, les premiers chiffres révèlent une progression significative pour Ferrari.

Une croissance continue malgré un léger ralentissement

Depuis le début de l’année 2024, Ferrari affiche des performances solides dans ses principaux marchés. La marque continue de croître, en particulier sur les marchés clés comme les États-Unis, le Japon, l’Allemagne et l’Italie. En janvier-novembre 2024, Ferrari a vendu 6 811 unités dans ces 4 pays, ce qui représente une progression de 12 % par rapport à l’année précédente, à la même période.

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  • États-Unis : Ferrari enregistre une hausse de 7 % avec 3 097 unités livrées, un chiffre crucial, surtout avec la forte concurrence de Lamborghini, qui gagne rapidement des parts de marché aux États-Unis.
  • Japon : Une légère progression de 3 %, avec 1 334 unités vendues, un marché important pour Ferrari, notamment en raison de sa clientèle fidèle et de l’engouement pour les modèles hybrides et de luxe.
  • Allemagne : La plus grande performance, avec une hausse spectaculaire de 31 %, atteignant 1 654 unités, ce qui démontre un véritable appétit pour Ferrari dans cette région.
  • Italie : Le pays d’origine de Ferrari continue d’afficher une solide progression de 16 %, avec 726 unités vendues, signe que la marque conserve son attrait auprès des clients italiens.

Bien que les ventes en Chine aient connu un recul au troisième trimestre, ce qui a légèrement affecté les résultats globaux, ces performances sur les marchés traditionnels permettent à Ferrari de maintenir un cap positif pour 2024.

Relevé réalisé par Italpassion. Les données UK sont pour le moment incomplètes.

La stratégie de Ferrari : rentabilité plutôt que quantité

Bien qu’elle ait réussi à presque doubler ses ventes en 10 ans, Ferrari ne cherche pas simplement à augmenter ses volumes de ventes, mais à préserver son image d’exclusivité et de luxe. En 2024, la marque a annoncé avoir volontairement réduit ses livraisons de 2,2 % au troisième trimestre pour maximiser la rentabilité, en se concentrant sur les marchés les plus rentables et sur des modèles de plus en plus haut de gamme.

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La stratégie semble porter ses fruits. Malgré cette réduction des ventes, Ferrari a enregistré une hausse de 6,5 % de ses revenus au troisième trimestre, atteignant 1,644 milliard d’euros. En outre, l’EBIT ajusté a atteint 467 millions d’euros, avec une impressionnante marge de 28,4 %. Ces chiffres prouvent que Ferrari continue de croître, non seulement en volume, mais aussi en rentabilité.

Les modèles à succès qui propulsent Ferrari

Les ventes de modèles comme la Ferrari Purosangue et la Roma Spider ont rencontré un grand succès. Selon nos relevés, le SUV Purosnague représente 10 à 20 % des ventes aux États-Unis. La Ferrari F80, en édition limitée, a également été un grand succès, avec toutes les unités déjà réservées, renforçant l’image de marque et attirant une clientèle de collectionneurs fidèles.

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Ferrari mise également sur l’hybride pour l’avenir, avec plus de 55 % de ses ventes actuelles représentées par des modèles hybrides rechargeables (PHEV). La transition vers des véhicules plus écologiques semble porter ses fruits. Un autre grand pas en avant sera fait en 2025 avec la première Ferrari 100 % électrique.

Les perspectives pour 2024 : un objectif réaliste de 14 000 unités

Rien qu’avec 4 pays, Ferrari a réalisé 800 unités supplémentaires sur 11 mois. Si cette tendance positive se maintient dans les autres marchés, Ferrari pourrait bien dépasser les 14 000 unités en 2024. En effet, les chiffres actuels indiquent une croissance continue qui pourrait conduire à des ventes proches de ce chiffre symbolique. En 2023, Ferrari avait écoulé 13 663 unités, tandis que Lamborghini s’était limité à 10 112 unités. Un écart qui montre l’avantage de Ferrari sur son principal concurrent direct, mais qui tend à se réduire comme nous l’avons vu dans un précédent article.

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