Le PDG de Fiat confirme le lancement de 3 nouveaux modèles l’année prochaine

Fiat prépare son retour en force. Après des mois de doutes et de rumeurs, le patron de la marque, Olivier François, vient de lever une partie du voile sur l’avenir de la firme turinoise. Dans une interview accordée à le média espagnol ELMUNDO, il a confirmé que Fiat lancera pas moins de trois nouveaux modèles dès l’année prochaine : un SUV, un Fastback et… un pick-up. Une offensive inédite pour repositionner Fiat comme une marque mondiale.

Trois modèles pour revenir au cœur du marché

Depuis le début de l’année, l’incertitude planait sur l’avenir de Fiat. La nomination d’Antonio Filosa à la tête de Stellantis, le 23 juin dernier, a mis un coup d’arrêt à plusieurs annonces attendues, notamment celles des fameuses Giga-Panda (F2U) et Fastback européen (F2X).

Dans un contexte européen compliqué (ventes en chute libre), dépendance toujours plus forte à l’Amérique Latine, la marque avait besoin d’un signal fort. Olivier François l’a donné.

Dans cette interview, le PDG de Fiat confirme ce qui se dessinait en coulisses : la gamme va s’enrichir, et pas qu’un peu. Au programme :

• Un SUV de segment C (F2U)
• Un Fastback, lui aussi sur le segment C (F2X),
• Et grande surprise, un pick-up, également sur le même segment, pensé pour répondre à la forte demande en Amérique Latine… mais pas seulement.

Prévu initialement pour plus tard, ce pick-up arrivera finalement dès 2026, en même temps que les deux autres. Fiat joue donc la carte des volumes avec des modèles globaux, pensés pour l’Europe, l’Amérique du Sud, l’Afrique et le Moyen-Orient.

Objectif : redevenir une marque mondiale

« Le Grande Panda est notre premier modèle véritablement global depuis le Palio des années 90 », a rappelé Olivier François.

Avec ces trois nouveautés, Fiat espère retrouver une position qu’elle avait perdue : celle d’un constructeur grand public, accessible et présent sur tous les marchés stratégiques.

Pour y parvenir, la marque mise sur les synergies Stellantis : une même plateforme, adaptée aux besoins locaux, et une production éclatée entre plusieurs usines, au moins trois, selon François.