
Ferrari traverse un début de saison 2025 de Formule 1 décidément… compliqué. Après un podium encourageant en Arabie saoudite, la Scuderia retombe dans ses travers à Miami, avec des qualifications décevantes et un samedi surréaliste marqué par un sprint sous la pluie, une Ferrari dans le mur, et une autre… à l’agonie. Mais au beau milieu de ce tumulte, un autre bolide rouge a volé la vedette aux SF-25 : une Ferrari F1 en LEGO, grandeur nature, composée de 400 000 pièces.
Une monoplace LEGO qui fait sensation à Miami

Construite en collaboration avec Ferrari et LEGO, cette réplique à l’échelle 1:1 de la F1 de Maranello a été exposée dans le paddock du Grand Prix de Miami. L’œuvre a suscité l’admiration des fans, des enfants… et probablement de quelques ingénieurs désabusés de la Scuderia.
Certains observateurs malicieux n’ont pas pu s’empêcher sur les réseaux sociaux de noter que la voiture en LEGO semblait au moins plus rapide que la SF25.

Un samedi à oublier (encore) pour Ferrari
La journée de samedi avait pourtant bien commencé : météo incertaine, visibilité réduite, piste humide… autant dire un terrain de jeu idéal pour créer le chaos. Le sprint n’a pas déçu. Leclerc n’a pas pris le départ, envoyant sa Ferrari dans le mur avant même la grille de départ. Hamilton, lui, a haussé le ton à la radio après des choix de pneus douteux, puis s’est plaint d’une voiture qui « ne tourne pas ».
Et pourtant, miracle ! Le septuple champion du monde a décroché une troisième place lors d’un Sprint devenu loterie, avec pluie, red flags, et pénalités. Mais ne vous y trompez pas : la Ferrari n’a pas progressé, c’est la météo qui a nivelé les écarts.
Qualifs du GP de Miami : retour à la réalité
Une fois les compteurs remis à zéro pour les qualifications du dimanche, retour sur Terre :
- Leclerc : 8e, résigné à la radio (« je ne peux pas faire mieux »).
- Hamilton : 12e, éliminé en Q2 après une erreur.
- Antonelli : 3e, dans une Mercedes pourtant novice.
- Norris et Piastri ? Encore dans le top 4.
- Les deux Williams 6 et 7 devant Ferrari.
Le contraste est saisissant. Chez Ferrari, la dynamique est inversée : chaque course devient un exercice de damage control. Mais, « il y aurait encore du potentiel à débloquer… ».
Et si la solution venait… de LEGO ?
Bien sûr, personne n’envisage sérieusement de faire rouler Charles et Lewis dans une F1 en briques. Encore que. À ce rythme, la LEGO Ferrari a au moins le mérite d’être populaire, de ne jamais abandonner. Deux qualités que la SF25 peine à garantir en ce début de saison.
Dans les paddocks, la blague circule : « À défaut d’être champions, on sera au moins dans les vitrines des magasins de jouets. » Ironie du sort, le bolide LEGO trône fièrement à quelques mètres des garages… et ne semble pas moins compétitif.

Un symbole plus qu’un clin d’œil
Au fond, cette voiture LEGO résume assez bien la situation actuelle de la Scuderia. Belle en photo, chargée d’histoire, mais un peu déconnectée du rythme de la course. La SF25 souffre, les pilotes s’épuisent, et pendant ce temps, la seule Ferrari qui fait l’unanimité ce week-end ne dépasse pas les 5 km/h. Rendez-vous ce soir pour voir si la vraie Ferrari fera mieux que sa cousine de plastique.
