Stellantis va encore faire évoluer son moteur 1.2L EB2, anciennement connu sous le nom de Puretech

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Alors que Stellantis déploie à grande échelle son moteur 1.2L EB2 Gen3, présent dans la plupart des modèles de segments B et C, notamment dans sa version hybride 48V, ce moteur thermique s’apprête à connaître une nouvelle évolution.

Du PureTech décrié au 1.2 EB2 Gen3

Ce moteur, tristement célèbre sous son ancien nom PureTech, avait souffert d’une mauvaise réputation à cause de sa courroie de distribution immergée dans l’huile. Depuis 2023, la troisième génération EB2 Gen3 a remplacé la courroie par une chaîne, avec d’autres évolutions censées améliorer la fiabilité. Et malgré sa réputation, Stellantis continue d’investir dans ce moteur.

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De MHEV à HEV : le vrai saut technologique

Aujourd’hui, le 1.2 hybride 48V de Stellantis n’est pas un véritable HEV. Il s’agit d’un système MHEV, où le moteur électrique de 28 ch sert essentiellement à assister le thermique : manœuvres à basse vitesse, récupération d’énergie au freinage, optimisation du Stop&Start, ou encore un mode « roue libre » sur les grandes routes quand il n’y a pas besoin de puissance.

En clair, le conducteur roule toujours dans une voiture thermique classique, légèrement électrifiée, là où une Renault E-Tech ou une Toyota Hybrid permet de circuler longuement en tout-électrique en ville. C’est précisément sur ce point que Stellantis veut évoluer : faire passer son 1.2L EB2 à un vrai HEV, capable de concurrencer Renault et Toyota sur leur terrain.

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Une stratégie plus rationnelle pour Stellantis

Alors que Carlos Tavares avait fait le choix de concentrer la R&D sur le tout-électrique, le groupe revient aujourd’hui à une stratégie plus pragmatique. Fini les projets coûteux dans l’hydrogène ou les systèmes de conduite autonome de niveau 3 : la priorité va désormais aux motorisations hybrides simples, indispensables pour réduire les émissions de CO₂ tout en maintenant des prix plus accessibles que les électriques.

Aux États-Unis, Stellantis a déjà lancé un 1.6L HEV de 210 ch, destiné notamment au nouveau Jeep Cherokee et qui devrait arriver prochainement en Europe. Mais le sujet ici, c’est le petit trois-cylindres qui servira encore de base à la nouvelle offensive hybride.

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Le futur 1.2L HEV attendu en 2028

Selon nos confrères de L’Argus, Stellantis prépare pour 2028 une nouvelle version hybride simple du 1.2 EB2. Grâce à la boîte électrifiée DT2 de Punch Powertrain (déjà utilisée sur le 1.2 MHEV et le 1.6 PHEV), ce moteur atteindrait environ 180 ch, une puissance inédite pour ce trois-cylindres dans sa version homologuée route.

La Peugeot 3008 restylée et la 5008 devraient inaugurer cette motorisation, suivies par la future Peugeot 308 et, à terme, d’autres modèles du groupe. Des marques comme Fiat, Lancia et Alfa Romeo en seront donc probablement équipées.

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Une gamme hybride en construction

Dans les années à venir, Stellantis devrait proposer une large palette de moteurs électrifiés :

  • 1.2L MHEV (48V, 110 à 145 ch)
  • 1.2L HEV (environ 180 ch, dès 2028)
  • 1.6L HEV (210 ch, déjà lancé aux USA, et attendu en Europe)
  • 1.6L PHEV (195 à 225 ch)
  • et peut-être à terme des 2.0L et 3.0L PHEV pour les modèles haut de gamme.

Avec ce futur 1.2L HEV, Stellantis entend combler son retard sur le terrain des hybrides et répondre à la demande des clients qui ne veulent ou ne peuvent pas passer au 100 % électrique.

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4 avis sur « Stellantis va encore faire évoluer son moteur 1.2L EB2, anciennement connu sous le nom de Puretech »

  1. C’est de l’entêtement de vouloir faire évoluer le PureTech, car personne n’en veut dans une voiture italienne. Quand au 1.6 d’origine PSA, ça n’inspire pas non plus.
    180 ch dans un 3 cylindres n’est pas une puissance inédite, Toyota a proposé la GR Yaris avec d’abord 261 ch, et désormais 280 ch (sans hybridation).

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  2. j’ai lu qu’il y a eu des problèmes avec la boite de vitesse ….bref ça ne donne vraiment pas envie d’acheter leur bousin .
    En plus 2028 donc dans 2 ans ( opérationnel automne 2027 ) , bref…..

    P.S : Ecoboost de chez Ford , pas réputé fiable lui non plus , en version 1L peut en sortir 170 ch sans aide électrique , après je ne sais pas si il est encore en production dans cette version .

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  4. Le downsizing est une calamité et une grosse source de problèmes. Ils feraient mieux d’arrêter ce moteur maudit et revenir à des 4 cylindres plus basiques et fiables. Des 3 cylindres 1.2 sur des gros SUV, c’est n’importe quoi. Ils ne semblent pas apprendre de leurs erreurs.
    Des italiennes avec ce moteur pourris alors que les moteurs FPT sont autrement plus fiables et ne font pas preuve de problèmes démesurés comme ceux de Peugeot.
    Stellantis est à fuir même si ça me fait de la peine pour les marques italiennes du groupe, moi qui roule en « vrai » Fiat italienne.

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