Pour avoir plus de clients, ce taxi remplace sa Mercedes par une Maserati « les tarifs sont les mêmes »

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Photo La Repubblica

Dans les rues de Bari, impossible de ne pas remarquer cette silhouette élégante et racée. Au milieu des files de taxis habituels, une Maserati blanche attire tous les regards. Derrière le volant, Nicola Andrisani, 41 ans, exerce le métier de chauffeur de taxi depuis plus de vingt ans. Sa particularité ? Être le seul en Italie à accueillir ses passagers à bord d’une Maserati Ghibli.

« Je fais ce métier depuis 21 ans, mais c’est seulement depuis juillet que j’utilise cette voiture. Avant, je roulais en Mercedes », explique-t-il à La Repubblica. Passionné d’automobiles sportives, il a décidé de franchir le pas et d’investir dans une Maserati, mais sans folie démesurée : « Je l’ai achetée d’occasion, pour un prix comparable à celui d’une voiture normale. Une Ghibli neuve coûte plus de 75 000 €, mais la mienne avait 50 000 km, et je l’ai payée bien moins cher. Je l’ai simplement faite repeindre en blanc pour lui donner plus d’élégance. »

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Un rapide tour des annonces confirme ses propos : une Maserati Ghibli diesel de 2015 ou 2016, avec environ 55 000 km, peut se trouver entre 34 000 et 40 000 €. Un tarif finalement bien moins cher que celui de certaines berlines allemandes haut de gamme neuves.

Une Maserati… mais au prix d’un taxi classique

Si les passants restent bouche bée, les clients eux se posent toujours la même question : le trajet est-il plus cher à bord d’une Maserati ? Nicola insiste : « Les tarifs sont exactement les mêmes que pour les autres taxis. Je respecte le règlement municipal. Voyager dans ma voiture ne coûte pas un centime de plus. »

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Pourtant, l’effet de surprise joue. Certains passagers préfèrent l’éviter, pensant devoir payer davantage, tandis que d’autres font des pieds et des mains pour monter à bord. Nicola, lui, reste fidèle à son éthique : « Si je suis en file avec d’autres collègues et que quelqu’un veut absolument monter avec moi, je refuse. Je respecte mon tour comme tout le monde. »

Un projet de taxi « de luxe » à Bari ?

Avec son Ghibli, Nicola souhaite aussi donner une nouvelle image au service de taxi. Sans logos ni publicité sur la carrosserie, il mise sur la sobriété et l’élégance. « À Rome, il existe déjà le service Gold Taxi, qui met à disposition des clients des voitures de luxe. Bari devrait avoir la même chose, avec 20 ou 30 véhicules dédiés », estime-t-il.

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En remplaçant sa Mercedes par une Maserati Ghibli, Nicola Andrisani n’a pas cherché à augmenter ses tarifs mais à séduire plus de clients et à offrir un service différent. À Bari, son taxi ne passe pas inaperçu. Et si certains hésitent encore à monter, ceux qui franchissent la porte arrière savent qu’ils voyagent dans une voiture de prestige… pour le prix d’une course classique.


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8 avis sur « Pour avoir plus de clients, ce taxi remplace sa Mercedes par une Maserati « les tarifs sont les mêmes » »

  1. C’est monnaie courante de voir des Maserati en Taxi ou VTC (j’en fais partie) en Suisse. Les clients en sont fous et avec un entretien régulier pas de problème.

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    • È una fiat con motore vm, il peggior motore del mondo. Si trovano a poco perché non le vuole nessuno. Plastiche rumorose e scadenti. Interfaccia digitale peggiore mai vista e motore che devi farti il segno della croce che non si fonda perché ne abbiamo visti fusi a qualsiasi chilometraggio.

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  2. Une Maserati Ghibli comme taxi c’est autrement plus intéressant qu’une Mercedes.
    Reste à savoir si c’est vraiment rentable pour le chauffeur de taxi, et si l’entretien de la Ghibli n’est pas trop cher.

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