Lamborghini lui dit qu’il est impossible de faire démarrer sa Revuelto, Il va quand même essayer

Il y a un peu plus d’un mois, nous vous racontions l’incroyable pari (perdu ?) de Mat Armstrong, YouTubeur britannique bien connu pour ses restaurations automobiles. En avril, il mettait la main sur une Lamborghini Revuelto accidentée, estimée neuve à plus de 700 000 €, qu’il achetait pour « seulement » 260 000 €. Mais ce qui semblait être une affaire en or s’est très vite transformé en cauchemar technologique : impossible de faire redémarrer la supercar hybride. Et pourtant… il va quand même essayer.

Une Revuelto à moitié prix… mais bloquée

Tout le monde pensait l’histoire terminée. Malgré des semaines de travail acharné pour reconstruire la voiture, le redémarrage échouait. Le système électrique de la Revuelto, verrouillé à la suite du crash, rendait tout simplement impossible le moindre allumage. Pire encore : Lamborghini confirmait qu’aucun logiciel ne permettait de réinitialiser le système de sécurité. Seule solution proposée : acheter une nouvelle batterie complète pour la modique somme de… 35 000 £. Et sans garantie que cela fonctionne.

Contre l’avis de Lamborghini, il tente quand même

Mat n’a pas lâché l’affaire. Dans une nouvelle vidéo intitulée “Attempting to start my Revuelto that Lamborghini said was impossible”, il décide de désobéir aux recommandations officielles. Objectif : redonner vie à cette Revuelto coûte que coûte.

Avec l’aide d’un spécialiste, il démonte le bloc de gestion de la batterie pour tenter d’effacer les données de crash. Un espoir naît lorsque BMS de la batterie contient une puce déjà rencontrée dans d’autres modèles électriques comme la BMW i3. Hélas, même les tentatives de reprogrammation directe échouent. Verdict : la gestion électronique est verrouillée de manière quasi définitive.

Alors, à contrecœur, il se résout à acheter la batterie neuve avec son module BMS intégré. Une manœuvre risquée, mais qui pourrait contourner le problème.

Le moment de vérité : la Revuelto va-t-elle enfin démarrer ?

Une fois la nouvelle batterie installée, la tension monte. Mat appuie sur le bouton de démarrage… rien. Après plusieurs tentatives, un miracle se produit : la voiture démarre brièvement. L’écran affiche un niveau de batterie, des kilomètres d’autonomie, et le V12 hybride réagit… mais refuse de passer la première vitesse.

C’est le début d’un jeu du chat et de la souris avec l’électronique. Parfois, la voiture réagit, parfois non. Une fois, elle fait même un bond en avant. Mais impossible de comprendre pourquoi, ni de reproduire le phénomène. Le système reste capricieux, instable, et toujours incapable de faire avancer la voiture normalement.

Contre toute attente, en jouant sur le timing et en tentant de « tromper » les vérifications de l’ordinateur de bord, Mat parvient à faire sortir la Revuelto de son garage… à très basse vitesse. Un petit exploit quand on se rappelle l’état dans lequel elle était arrivée.

Mais les problèmes persistent : les moteurs électriques avant, utilisés pour la marche arrière et l’assistance au démarrage, ne répondent pas.

Destination Lamborghini

Au final, la Revuelto doit maintenant être envoyée dans une concession officielle Lamborghini. Seule cette étape permettra peut-être d’obtenir le code de réinitialisation complet, en lien avec Lamborghini Italie, qui refuse de le fournir sans certitude que le véhicule soit remonté correctement et en toute sécurité.

Qu’on soit fasciné ou désabusé, force est de constater que Mat Armstrong est résilient. Malgré un système verrouillé, une assistance quasi inexistante, et un ticket d’entrée à 35 000 £ pour une tentative de redémarrage, il n’a jamais abandonné. Mais tout ceci en dit long sur la complexité des voitures hybrides d’aujourd’hui. Suite au prochain épisode !