Bloquée 2 ans, cette Lamborghini Murciélago est jugée irréparable par un garage : il va essayer de la sauver

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Chez DC Motorworks, chaque Murciélago est une promesse de défis techniques, de nuits blanches et, surtout, de belles histoires à raconter. Après avoir ressuscité une Murciélago achetée à petit prix, et redonné vie à la célèbre « Lamborghini Victoria’s Secret », l’atelier américain prouve encore une fois qu’un V12 italien n’est jamais vraiment perdu, à condition de tomber entre de bonnes mains.

Cette fois, tout commence dans l’Ohio, lors d’un rassemblement Cannonball. C’est là que le propriétaire de cette Murciélago LP 640 Roadster de 2009 croise la route de l’équipe DC Motorworks. Sa voiture, noire avec ses étriers jaunes, est séduisante et pourtant, elle est quasi inutilisable depuis deux ans : la faute à une boîte e-gear capricieuse.

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Durant près de trois ans, le propriétaire a tout tenté. Nouveau kit d’embrayage, actuateur réparé, moteur démonté et remonté à trois reprises… Rien à faire. Chaque réparation semblait redonner un souffle de vie avant que la boite de vitesses ne retombe en panne, immobilisant encore une fois la belle italienne. A bout de patience, il décide de faire appel à DC Motorworks.

Arrivée dans l’Etat de Géorgie sur un plateau, la Murciélago entame sa renaissance. Dans la vidéo, le patron de l’atelier ne mâche pas ses mots : « Ces boîtes sont fantastiques… à condition de tout respecter à la lettre. Le moindre mauvais réglage et tout s’effondre. » Leur constat ? L’actuateur était en cause, mais pas seulement. Les fourchettes de sélection de vitesses avaient été déréglées, rendant impossible le calibrage automatique (self-learn). Conséquence : la voiture refusait purement et simplement de passer les vitesses.

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DC Motorworks attaque le problème à la racine. D’abord, avec un gabarit d’alignement spécifique, introuvable ailleurs, ils recalibrent au micron près l’ensemble de la transmission.

Gabarait d’alignement de transmission fait maison

Puis, coup de chance ou hasard bienvenu : ils mettent la main sur le dernier actuateur neuf fourni par Lamborghini. Sans cette pièce, la remise en route aurait sans doute été plus difficile.

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Actuateur

Quelques heures de réglages minutieux plus tard, la Murciélago rugit à nouveau. Une fois le V12 démarré, les rapports passent avec la précision d’un scalpel. Tout est rentré dans l’ordre : le mode Corsa fait rugir le moteur 6.5 litres à plus de 8 000 tours et l’échappement hurle sa symphonie. Une récompense méritée après deux années d’immobilisation (et des milliers de dollars engloutis).

Au passage, le patron de DC Motorworks glisse un tacle amical à ceux qui se lancent dans la conversion en boîte manuelle de ces boîtes automatiques e-gear. « Beaucoup bricolent un levier et pensent que ça suffit. Mais sans pièces d’origine et sans respecter les tolérances, c’est une hérésie. Rien ne vaut une Murciélago préservée, avec sa boîte robotisée bien réglée, un morceau d’histoire qu’on ne reverra plus. »

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Résultat ? Le propriétaire retrouve enfin sa Murciélago, plus vivante que jamais. Pour DC Motorworks, c’est une victoire de plus qui prouve qu’avec passion, savoir-faire et outillage spécifique, même les supercars jugées irrécupérables peuvent être réparées.


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