La Ferrari F50 de Ralph Lauren vendue à un nouveau prix record… il n’en existe que deux comme elle !

Il y a quelques mois, nous vous annoncions qu’une Ferrari F50 très spéciale, ayant appartenu au légendaire créateur Ralph Lauren, allait être proposée aux enchères à Monterey. Les estimations la plaçaient déjà très haut, entre 6,5 et 7,5 millions de dollars. Mais ce week-end, le marteau est tombé sur une somme qui dépasse l’imagination : 9,245 millions de dollars. C’est tout simplement la Ferrari F50 la plus chère jamais vendue au monde.

Une F50 pas comme les autres

Produite à seulement 349 exemplaires pour célébrer les 50 ans de Ferrari, la F50 est déjà un Graal pour les collectionneurs. Mais celle-ci coche toutes les cases de la rareté : elle fait partie des 55 exemplaires conformes aux spécifications américaines, et surtout, elle est l’une des deux seules sorties d’usine en Giallo Modena, ce jaune éclatant qui attire tous les regards.

Commandée neuve en 1995 par Ralph Lauren, cette F50 a trôné pendant huit ans dans sa collection privée aux côtés de bijoux comme la Ferrari 250 GTO ou la McLaren F1. En 2003, le créateur américain s’en sépare, et la voiture rejoint le garage discret d’un couple de Virginie, qui ne l’exposera plus qu’une seule fois au public, en 2009.

Pedigree irréprochable

La F50 vendue ce week-end n’affiche que 8 690 km au compteur. Elle a bénéficié d’une révision complète chez Ferrari en Floride fin 2024, avec remplacement des pièces sensibles (réservoirs de carburant, pneus, freins). Elle est par ailleurs certifiée Ferrari Classiche depuis 2009, garantissant son authenticité jusque dans les moindres détails.

Autant dire qu’il s’agit d’un exemplaire de concours, avec un historique limpide et une provenance prestigieuse.

Record pulvérisé !

Avant cette vente, le record pour une F50 était fixé à un peu plus de 5,5 millions de dollars. L’ex-Ralph Lauren a donc fait exploser ce plafond en atteignant 9,245 millions, soit près de 4 millions de plus que les F50 habituellement échangées ces dernières années.

La raison est simple : la combinaison entre la rareté de la couleur, l’ancien propriétaire illustre, l’état exceptionnel et la faible utilisation a transformé cette F50 en pièce unique dans l’univers des supercars de collection.

Une revanche sur l’histoire

Longtemps, la F50 a vécu dans l’ombre de sa devancière, la mythique F40, et de sa successeure, l’Enzo. Mais à l’approche de ses 30 ans, elle est désormais réévaluée à sa juste valeur. Avec son V12 atmosphérique dérivé de la Formule 1, son châssis en carbone et sa philosophie radicale, la F50 incarne peut-être plus que toute autre la transition entre l’ère analogique et l’ère moderne des hypercars.