
Acheter une Ferrari neuve, c’est souvent un rêve. Pour Nico Leonard, célèbre YouTuber automobile, ce rêve a viré au cauchemar. En juin 2023, il débourse plus de 460 000 € pour une Ferrari 812 GTS neuve, livrée par un concessionnaire officiel. Trois jours plus tard, le tableau de bord s’illumine de voyants d’erreur. Deux ans plus tard, la voiture est toujours victime de pannes électroniques à répétition… et sa garantie a été annulée puis réactivée, sans pour autant résoudre les problèmes définitivement.
Trois jours de bonheur, deux ans d’enfer
Le 18 juin 2023, Nico reçoit les clés de sa Ferrari 812 GTS, un monstre de puissance : V12 atmosphérique 6.5L, 800 chevaux, 0 à 100 km/h en 2,8 s. Un chef-d’œuvre mécanique sur le papier, mais qui a viré au cauchemar.

Dès le troisième jour, la voiture affiche des alertes électroniques : système de freinage, ESC, gestion moteur, etc. Malgré plusieurs visites en concession, aucune solution durable. Et lorsque Nico installe un échappement Novitec, Ferrari annule sa garantie, estimant qu’il s’agit d’une modification non autorisée.
Panne complète à Monaco, 500 jours en atelier
Lors d’un voyage à Monaco, la 812 GTS tombe en panne complète. Ferrari refuse de prendre en charge le rapatriement ou la réparation. Nico est bloqué. Il devra payer lui-même les transports et diagnostics.

Il décide alors de prouver que l’échappement n’est pas en cause. Ferrari et Novitec inspectent la voiture. Verdict ? Aucun lien avéré entre la panne et l’échappement. Mais la garantie reste suspendue, et les pannes persistent.
En deux ans, la voiture passe 500 jours en atelier, dans 6 concessions sur 2 continents. Pendant ce temps, Nico continue de payer 4 500 £ par mois pour un véhicule qu’il ne peut pas utiliser.
Excédé, il tente de se rétracter sur l’achat de la voiture, comme le permet la loi britannique sur les produits non conformes. Ferrari refuse.
Ferrari réagit (enfin)…
Après une forte médiatisation, Ferrari Italie dépêche finalement un technicien de Maranello en Irlande du Nord. Le diagnostic tombe en 24 heures : connexion défectueuse dans le module de freinage (ECU). La panne est réparée, la garantie est réactivée, et Nico peut enfin récupérer sa voiture.
Mais Ferrari lui demande alors 30 000 £ pour la réparation. C’est finalement le concessionnaire Charles Hurst qui paiera la facture, évitant un nouveau scandale…
… mais les problèmes reviennent
La joie est de courte durée. Quelques jours après avoir récupéré son véhicule, les mêmes messages d’erreur réapparaissent : système stop & start, gestion moteur, ESC, etc.

« Deux ans après l’achat, je n’ai jamais pu utiliser cette voiture plus d’un jour sans problème », résume Nico.
Fatigué, Nico donne un ultimatum à Ferrari : 7 jours pour remplacer la voiture ou le rembourser, sinon il la fera livrer devant les grilles de l’usine Ferrari à Maranello, en direct sur les réseaux sociaux.
« J’ai acheté cette voiture pour créer des souvenirs avec mes enfants. Au lieu de ça, j’ai eu deux ans de frustration. Ce n’est pas acceptable. »
Ce témoignage, vu par des millions d’internautes, met en lumière les limites du service client Ferrari, même sur des voitures neuves à plus de 400 000 €. Une situation où le constructeur, malgré la reconnaissance de sa faute, a mis près de deux ans à réagir, sans résoudre définitivement le problème. Est-ce que Nico déposera sa voiture devant l’usine Ferrari à Maranello ? À suivre !