Les salaires des pilotes de F1 révélés : celui de Lewis Hamilton fait grincer des dents !

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Il y a presque un an jour pour jour, nous révélions une information qui avait fait beaucoup de bruit : Lewis Hamilton toucherait 60 millions de dollars de salaire fixe pour la saison 2025 chez Ferrari, hors bonus.
À l’époque, la question était simple : Lewis Hamilton allait-il devenir le pilote de F1 le mieux payé grâce à Ferrari… ou s’agissait-il d’une rumeur exagérée ? Douze mois plus tard, le verdict est tombé. Et il confirme largement ce que nous écrivions alors.

Retour sur un transfert historique… et un salaire déjà hors normes

Lorsque Lewis Hamilton annonce son départ de Mercedes pour rejoindre la Scuderia Ferrari à partir de 2025, la planète F1 est sous le choc. Le septuple champion du monde change d’écurie à 40 ans, pour relever ce qui ressemble à un dernier défi de carrière. Très vite, les chiffres circulent. 60 millions de dollars par an, hors bonus. Une somme vertigineuse, mais qui restait à l’époque une estimation plus qu’une donnée officielle. Pour rappel, en 2024, Max Verstappen dominait déjà le classement des salaires avec environ 60 millions de dollars de salaire, auxquels s’ajoutaient de généreux bonus. Hamilton, lui, touchait environ 55 millions de dollars chez Mercedes, bonus compris. Ferrari allait-elle vraiment franchir un cap historique ?

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Forbes tranche : les salaires 2025 sont désormais connus

En décembre 2025, Forbes publie son classement officiel des salaires des pilotes de F1 pour la saison 2025, bonus inclus. Et cette fois, il n’y a plus de place pour le doute. Lewis Hamilton perçoit bien 70 millions de dollars de salaire fixe chez Ferrari, auxquels s’ajoutent 0,5 million de bonus. Un chiffre colossal, qui le place largement en tête en salaire pur, devant Max Verstappen (65 millions de salaire fixe). Donc oui, Lewis Hamilton est bien devenu le pilote le mieux payé de la grille en salaire fixe en 2025.

Un paradoxe quand on regarde le classement sportif

C’est ici que la situation devient réellement surprenante. Car si l’on regarde maintenant le classement final du championnat du monde 2025, le contraste est saisissant. Lewis Hamilton termine seulement 6e, avec 156 points. Zéro victoire sur la saison. Loin derrière Lando Norris (champion), Max Verstappen, ou encore Oscar Piastri.

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Pendant ce temps :

  • Lando Norris, champion du monde, empoche 57,5 millions de dollars, dont une énorme part en bonus
  • Oscar Piastri, troisième du championnat, gagne 37,5 millions, là encore largement dopés par le bonus à la performance
  • Même George Russell, 4e du championnat, touche 26 millions, grâce à un équilibre salaire/bonus bien plus marqué

Hamilton, lui, gagne plus que tout le monde financièrement… sans que les résultats sportifs suivent.

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PilotePoints en 2025Salaire + Bonus 2025 (en M$)
Lando Norris42357,5
Max Verstappen42176
Oscar Piastri41037,5
George Russell31926
Charles Leclerc24230
Lewis Hamilton15670,5
Andrea Kimi Antonelli15012,5
A. Albon73
Carlos Sainz6413
Fernando Alonso5626,5
I. Hadjar51
N. Hülkenberg51
O. Bearman41
L. Lawson38
E. Ocon38
L. Stroll3313,5
Y. Tsunoda33
P. Gasly22
G. Bortoleto19
F. Colapinto0
J. Doohan0

Ferrari a payé l’icône, pas la performance

Ferrari a-t-elle payé Lewis Hamilton pour ses résultats en piste… ou pour tout le reste ? La réponse semble évidente. Hamilton, c’est une image mondiale, une exposition médiatique incomparable, un levier marketing colossal, un moteur pour le merchandising, les sponsors et les opérations VIP. Sur le plan strictement sportif, la saison 2025 n’a pas été à la hauteur des attentes. Mais sur le plan économique et d’image, Ferrari savait exactement ce qu’elle faisait.

Vers un changement de modèle dès 2026 ?

Face à un classement 2025 dominé par des pilotes dont la rémunération dépend fortement des bonus, la question se pose naturellement : Ferrari va-t-elle maintenir un salaire fixe aussi élevé en 2026 ? Ils ont dépensé plus de 100 millions de $ en pilote pour 2025 avec à la clé une 4e place au classement des constructeurs.

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Le modèle Norris / Piastri montre qu’un système fortement indexé sur la performance peut être plus cohérent sportivement… et financièrement. À l’inverse, le contrat d’Hamilton ressemble davantage à un contrat de star, à la manière des grandes icônes du football. Il ne serait donc pas surprenant que, dès 2026, Ferrari, comme d’autres équipes, rééquilibre les contrats.


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