Arrivé chez la Scuderia Ferrari cette année 2025, Lewis Hamilton n’a pas encore trouvé le bon rythme avec la SF-25. Après un début de saison contrasté et des écarts de performance flagrants avec Charles Leclerc, le septuple champion du monde a pris le temps de faire un point sur sa situation en conférence de presse à Miami.
Sans détour, le Britannique a reconnu que l’adaptation était plus longue que prévu. « Il y a beaucoup de choses. Tellement de choses différentes. Il n’y a pas une chose en particulier. Quand je suis passé chez Mercedes, même là, mes six premiers mois ont été difficiles. J’ai dû m’acclimater, m’habituer à travailler avec de nouvelles personnes. »
Hamilton a ainsi dressé un parallèle direct avec son unique précédent changement d’écurie, en 2013, lorsqu’il avait quitté McLaren pour rejoindre Mercedes. À l’époque, il avait dû attendre la dixième manche de la saison pour décrocher une victoire, preuve que même les plus grands ont besoin de temps pour s’adapter à un nouvel environnement technique et humain.
« Même les ingénieurs doivent apprendre à trouver le bon outil pour un pilote ayant un style de pilotage différent. Ils sont habitués à d’autres styles, à d’autres exigences. »
Aujourd’hui encore, Hamilton dit travailler dur pour faire évoluer son propre style afin qu’il corresponde mieux aux caractéristiques de la Ferrari SF-25. « Il faut essayer de conduire à la fois instinctivement et de manière consciente. Je fais vraiment des efforts pour m’adapter, c’est certain. »
Avec humour, il reconnaît que ses progrès en italien n’aident pas forcément : « Mon italien ne progresse pas beaucoup, alors je dois travailler plus dur ! », a-t-il lâché avec un sourire.
"I'm not living in Italy currently… spending more time is still something that I really want to try and figure out how to do through the year. My Italian is not really progressing, so I've got to probably throw myself more in the thick of it."
— sim (@simsgazette) May 1, 2025
🩵 pic.twitter.com/1RgvLsIUZF
Une performance en demi-teinte… mais quelques signes d’espoir
Pour le week-end à Miami, Hamilton reste prudent : pas de pronostic, et pas d’évolutions techniques prévues sur la monoplace. Toutefois, l’objectif est clair : capitaliser sur le potentiel entrevu lors de la course précédente, où Leclerc a montré que la voiture pouvait se battre pour le podium.
« Nous allons essayer de reproduire ce genre de performance », a affirmé Hamilton, tout en soulignant l’importance de ne pas trop toucher aux réglages, comme ce fut le cas lors du week-end Sprint à Shanghai – son meilleur résultat chez Ferrari jusqu’ici.
Enfin, interrogé sur les propos de Carlos Sainz, qui expliquait qu’on ne pouvait pas espérer battre d’emblée un coéquipier déjà parfaitement intégré, Hamilton a acquiescé : « Il y a des éléments de vérité là-dedans… mais chaque situation est différente. »
Et pour plus de légèreté, en vidéo, Charles et Lewis s’affrontent aussi… au baby-foot !
Competition never stops 🔥 pic.twitter.com/Ww2ZHLgKYi
— Scuderia Ferrari HP (@ScuderiaFerrari) May 2, 2025
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