C’était il y a un an. Le 25 juillet 2018, le grand patron de FCA, Sergio Marchionne, l’homme aux éternels pull-overs noirs, nous quittait après une longue maladie et surtout des complications chirurgicales à l’origine directe du décès (on parle d’arrêt cardio-circulatoire après une première phase de rétablissement).
Cet éternel financier, qui a redressé le groupe Fiat et lui a brillamment accolé Chrysler LLC aura marqué son époque, autant par ses coups de génie que par le nombre de ses détracteurs et les critiques (réelles) que l’on pouvait formuler. Il n’en restera pas moins comme l’un des meilleurs administrateurs du groupe italien, qui l’a fait revenir du bord du précipice pour lui donner une nouvelle envergure mondiale.
Pour retrouver l’hommage que je lui avais rendu, vous pouvez cliquer ici…
Sergio Marchionne repose en paix dans le tombeau familial à Vaughan, à 30 km au nord de Toronto.
Ciao, Monsieur Marchionne.
On peut lui accorder d’avoir (financièrement) sauvé le groupe Fiat pour le bonheur des actionnaires. Cependant, sa stratégie industrielle (existait elle au vu des multiples renoncements ?) est en train de mener FCA à sa perte.
– Une Punto défigurée par le restylage et ensuite abandonnée alors qu’elle aurait pu connaitre le destin de sa cousine Corsa
– Sortir la 500 L au lieu d’un segment B pour renouveler la Punto
– Une Y particulièrement ratée au regard des versions précédentes
– Une Mito insuffisamment travaillée pour contrer les Mini et autres DS3
– Sortir une berline classique au lieu de miser, dans un premier temps, sur un SUV chez Alfa
– La mise à mort de Lancia avec les pathétiques « rebadgeages » des Chrysler, elles mêmes moribondes
– Un manque flagrant d’investissements dans le renouvellement des gammes, les nouvelles technologies et les nouvelles énergies …
La liste est longue.
Les seules réussites sont la 500 et la marque Jeep
Un visionnaire !
on peut rendre hommage à Sergio Marchione par respect et à titre posthume, mais c’est bien tout ! je vous rejoins en tout point sur votre analyse de la situation catastrophique du groupe FCA tant au niveau de sa cohérence de gamme que de dans son manque d’attrait affligeant pour un acheteur de base lambda, la concurrence a depuis bien longtemps affûté ses couteaux je parle des françaises Renault et peugeot Citroen sans oublier Ford qui nous inondent de nouveautés toutes plus attrayantes les unes que les autres
Il aura réussi à faire fuir vers d’autres marques ses clients inconditionnels.
Ça ne doit pas être difficile de relooker l’arrière de la Giulia et de sortir une sportwagon ! De relooker la Giuletta…Et la Tonale, encore 2 ans d’attente ?